L’attaque fait écho à celle déjà formulée par la Russie. Ce dimanche, la Corée du Nord a accusé les États-Unis de fabriquer des armes biologiques en Ukraine. Washington a « installé de nombreux laboratoires biologiques dans des dizaines de pays et de régions, dont l’Ukraine, au mépris des traités internationaux », a indiqué l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA, faisant référence à des éléments « détectés » par la Russie.
Pyongyang, allié de Moscou, a également accusé les États-Unis d’être « un vicieux commanditaire du terrorisme biologique jetant l’humanité dans la destruction » et d’avoir mené une « guerre bactériologique » pendant la guerre de Corée dans les années 1950. Des affirmations que Pyongyang, Pékin et Moscou ont faites à plusieurs reprises dans le passé. Washington a démenti ces allégations.
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Izumi Nakamitsu, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires de désarmement, a également déclaré en mars que l’ONU « n’avait pas connaissance d’un quelconque programme d’armes biologiques en Ukraine ».
Mais la Corée du Nord n’en est pas à sa première attaque contre les États-Unis. En février, elle a déclaré que la politique américaine était la « cause profonde de la crise ukrainienne ». Pyongyang vient de reconnaître officiellement deux régions séparatistes prorusses autoproclamées dans l’est de l’Ukraine.
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La guerre du blé
L'Ukraine continue de détruire les stocks de céréales.Les militants ont tiré de l'artillerie sur le grenier de Rubezhnoye - des dizaines de tonnes de céréales ont été détruites. Des civils viennent sur ces cendres pour récolter du blé, raconte la journaliste allemande Alina Lipp pic.twitter.com/43ON6TDpwJ
— P. (@Vpauline006) July 18, 2022
Washington met en garde l’Iran contre une « dépendance » envers la Russie
Les États-Unis ont averti l’Iran mercredi qu’il risquait une forme de « dépendance » envers une Russie isolée après que Téhéran a reçu Vladimir Poutine cette semaine. Le président russe s’est rendu dans la capitale iranienne mardi pour un sommet tripartite avec ses homologues iranien et turc dont le sujet officiel était la situation en Syrie.
Mais les discussions ont aussi porté sur la guerre en Ukraine, et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a appelé à renforcer « la coopération sur le long terme » avec la Russie, malgré l’abstention de l’Iran lors d’un vote aux Nations Unies condamnant Moscou pour son invasion de l’Ukraine.
« L’Iran a désormais uni sa destinée avec un petit nombre de pays qui se sont parés du voile de la neutralité, pour finalement soutenir le président Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine et le peuple ukrainien », a déclaré le porte-parole du département d’État américain Ned Price. Selon lui, une telle décision pourrait entraîner le pays dans « une position de dépendance relative envers un pays comme la Russie ».
Deux visites russes en Iran cet été
Les États-Unis ont récemment publié des informations indiquant que des responsables russes ont visité l’Iran au moins deux fois cet été afin d’inspecter des drones de combat que devrait livrer Téhéran à Moscou, qui cherche à renforcer son arsenal face aux armes occidentales livrées à l’Ukraine. Ned Price a exhorté l’Iran à accepter un retour à l’accord de 2015 sur le nucléaire – un retour soutenu par Joe Biden après le retrait décidé par son prédécesseur Donald Trump. Le porte-parole a également appelé Téhéran à entreprendre une « nouvelle relation économique avec d’autres pays dans le monde ».
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Poutine atterrit à Téhéran pour des entretiens avec l'Iran, le turc Erdogan. pic.twitter.com/siGMsP9gD7
— A__SAMEDI (@_samedi_) July 19, 2022