@ Ignatius J. Reilly
Bonsoir,
Avant toute chose, il me faut vous préciser que nous ne sommes pas différents en ce sens que je n’établis pas de hiérarchie entre nous. Vous faites montre de la seule attitude qui vaille en matière d’apprentissage et j’ai seulement la prétention d’être allé un peu plus loin dans la compréhension du réel que la plupart de nos contemporains. J’offre juste la possibilité de refaire son retard à celui qui en manifeste la volonté.
Si l’on peut considérer que tous les domaines de la connaissance scientifique sont confrontés à l’impasse épistémologique dans laquelle l’humanité est confinée à dessein par ceux qui veulent maintenir leur avantage concurrentiel sur le nombre, tout n’est pas forcément mensonge. En réalité, même les meilleurs universitaires sont le plus souvent des religieux qui s’ignorent n’ayant aucune conscience qu’ils sont dans l’erreur. Pour gagner en efficacité, je vous invite à lire mes échanges sur ce site avec François Roby.
L’autodidacte, s’il s’imprègne de la méthode, a donc plus de chances d’appréhender le réel que le spécialiste à la seule condition que ses catégories intellectuelles soient claires. C’est ici que l’apport d’un bon formateur devient nécessaire, non pour exercer une médiation mais pour structurer la pensée sans la réduire.
En matière de science (ou de philosophie, c’est pareil) toute forme d’analyse doit reposer sur des principes simples. Comme je l’ai déjà évoqué, la science est l’économie du peu. Dans l’univers où la perfection est la règle, toute chose à son utilité et donc sa fonction.
L’approche consistant à déterminer la fonction technique des choses va invariablement réduire le champ des possibles et vous permettre non pas de déterminer le faux du vrai mais d’écarter les spéculations sans fondement.
Quand un objet possède une forme géométrique qui indique qu’il est fait pour tourner à grande vitesse, c’est parce qu’il est fait pour tourner à grande vitesse ! Ceux qui, en mal d’exotisme, veulent y voir un "vase sacrificiel" ne peuvent donc prétendre au statut d’hommes de science.
Il faut aussi accepter de ne jamais avoir accès à certaines connaissances cachées (manque de moyens économiques ou expérimentaux) mais apprendre à déceler leurs applications technologiques dans le réel par les effets qu’elles produisent. Ainsi, alors que je ne verrai jamais l’outil ayant servi à tracer des "crop circles", j’ai une idée assez précise de ce dont il s’agit ne laissant que peu de place au doute.