Pour les Français naïfs qui penseraient que Mimi est un gentil qui fabrique des masques pour les pauvres, Drucker, c’est au meilleur de sa carrière 10-12 millions d’euros par an de revenus et un réseau puissant. La preuve, c’est le dernier vieux Blanc de la télé que la féministe Ernotte n’a pas pu virer. Comprendre que le féminisme ne pèse rien devant le sionisme.
Comprenons-nous bien. La richesse n’est pas un scandale, ce qui l’est, c’est cette nouvelle aristocratie qui bénéficie de tous les privilèges, de tous les passe-droits, qui chante les louanges de la démocratie issue de la Révolution et qui accuse les Français de racisme, d’égoïsme et de nationalisme dans toutes les pétitions des stars du showbiz. Manquent pas de culot !
Une néo-aristocratie qui au final triche avec les lois, l’argent, la morale. C’est pour ça que la révolte des Gilets jaunes en décembre 2018 leur a foutu une trouille à la « 4 août ». Mais ce n’est qu’un début, le combat continue. Notre petit doigt mouillé au vent nous dit qu’il y aura d’autres décembre 2018.
Il faut simplement ne pas se tromper de cible : les ennemis des Français ne sont pas les nationalistes taxés de tous les maux, mais bien cette nouvelle aristocratie qui en plus fait l’opinion, désigne de faux coupables, de faux méchants et, dès qu’elle est dénoncée, invoque la défense du bouc émissaire.
Mais Michel Drucker a gagné : sa maison est devenue, par un coup de baguette magique et beaucoup de réseautage, légale (Le Canard enchaîné, au prix d’un énorme courage, avait dénoncé les magouilles de l’animateur à l’époque). Il a réussi, au mépris des lois, à faire agrandir sa maison sur un site classé, ou plutôt devant un site classé, en l’occurrence une église, ô symbole... Closer, avec un vice consommé, nous raconte le terrible confinement du journaliste ami des stars devenu star lui-même.
Probablement au courant des lois coercitives qui allaient frapper tous les Français ou presque, Mimi a donc pu filer (en hélico ?) dans sa grande villa d’Eygalières, mais pas pour se la couler douce, écoutez bien :
« Avec Dany Saval, sa fille adoptive Stéfanie et sa petite-fille Rebecca, l’animateur a utilisé son temps libre pour se rendre utile. "Avec ma fille et ma petite-fille, on a sorti la machine à coudre le soir, et nous fabriquons des masques, a-t-il confié dans l’émission Touche pas à mon poste. Pour les mettre à la disposition des commerçants, qui en ont bien besoin, dont mon pharmacien qui n’en avait plus, et pour les résidents de la maison de retraite de mon village..." »
Nos lecteurs apprécieront en fin d’article de Closer la décision finale du Conseil d’État, cet organisme dont tout le monde se souvient lorsque, en janvier 2014, Dieudonné avait été interdit de spectacle pour cause de « trouble grave à l’ordre public »... Il en est d’autres qui peuvent tranquillement troubler l’ordre public. Le trouble à l’ordre public, le TOP, c’est un privilège !
En France, les médias sont corrompus, le système politique est corrompu, et la justice est corrompue.
Son confinement, Michel Drucker l’a passé dans un havre de paix qui lui a longtemps causé beaucoup de souci. C’est en plein cœur des Alpilles, dans sa résidence secondaire d’Eygalières que l’animateur de Vivement dimanche s’est ressourcé pendant plusieurs semaines.
« Un jour, en faisant du vélo avec Jacques Balutin, j’ai découvert ce paradis. Je me suis dit : on va construire ici une maison de famille, ce seront mes racines », confiait-il au Midi Libre, expliquant que son épouse y recueillait des animaux. En 2007, Michel Drucker est tombé amoureux de la région et a obtenu un permis de construire pour une maison de 293m2 avec piscine dans cette commune où il possède déjà une demeure. Un document contesté par la Ligue de défense des Alpilles, qui avait déposé une demande d’annulation devant la justice administrative. Et le scandale a duré de longues années. La raison ? L’association ne voulait pas qu’une maison soit construite « dans le champ de visibilité de la chapelle Saint-Sixte, inscrite à l’inventaire des monuments historiques », et assurait que le maire de la commune avait délivré le permis de construire à Michel Drucker sans consultation préalable de l’architecte des Bâtiments de France.
Estimant que le permis de construire représentait une « fraude », l’association avait même déposé une plainte pour « faux et usage de faux », qui a plus tard été classée sans suite. Deux ans après, en 2010, le tribunal administratif de Marseille avait annulé le permis de construire obtenu par Michel Drucker.
« Nous sommes très satisfaits que nos arguments aient été retenus par le tribunal, indépendamment de la personne de Drucker, expliquait alors Annick Blanc, la présidente de la Ligue de défense des Alpilles. Ce n’était pas contre lui que c’était dirigé mais contre un permis de construire illégal. »
Tenace, l’animateur n’a jamais rien lâché. En 2012, il a réussi à faire annuler la décision par la cour administrative d’appel de Marseille, qui avait annoncé n’avoir trouvé aucun « élément de nature à établir l’existence d’un faux ou d’une intention frauduleuse ». Trois ans plus tard cette fois-ci, le rapporteur Frédéric Aladjidi a demandé au Conseil d’État de rejeter la demande de la Ligue de défense des Alpilles. Selon lui, le « lieu d’implantation de la propriété ne se situait pas sur un site classé, mais dans un champ de visibilité d’un site classé ».
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