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Près des deux tiers des discothèques ont disparu depuis les années 80

Près des deux tiers des discothèques ont disparu depuis les années 80. Entre le poids de la réglementation, un changement générationnel et un manque de diversification, les Français aiment de moins en moins aller en boîte.

 

En 30 ans, près de deux tiers des discothèques ont disparu, elles étaient près de 4 000 au début des années 80, aujourd’hui on en recense environ 1 500. Une disparition accélérée par une réglementation très stricte pour les établissements de nuit, en témoigne l’augmentation des fermetures administratives. En effet, en 2017 à Paris, 210 bars ont été concernés par une fermeture administrative, ce qui représente une hausse de 17,15 % comparé à 2016, selon Le Parisien. Or, le poids de cette réglementation pousse certains lieux mythiques à fermer leurs portes, on pourrait citer La Féline, bar rock parisien situé à Ménilmontant. Au-delà de l’aspect légal, la nouvelle génération est moins encline à faire la fête de la même manière que leurs parents. Le monde de la nuit est-il en train de disparaître ?

Pour Patrick Malvaës, président national du syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL), s’« il n’y a pas eu de substitution d’une manière de faire la fête à une autre comme les discothèques avaient pu se substituer aux bals. » Le président du SNDLL note que l’éventail des loisirs s’est élargi.

« Autrefois, vous aviez la vie professionnelle et le week-end pour vous défouler, la journée vous travailliez et la nuit vous sortiez. Désormais, c’est beaucoup plus imbriqué notamment avec les phénomènes informatiques et numériques comme les réseaux sociaux […] Il n’y a plus besoin des discothèques pour faire disparaître les démons du jour avec les fantômes de la nuit. »

 

Un changement générationnel

Pourtant, Patrick Malvaës évoque la part de responsabilité de quelques propriétaires dans cette désaffection des Français, surtout des plus jeunes, pour les lieux nocturnes.

« Il est certain que la crise économique n’a pas aidé, mais on peut réfléchir autrement en se disant que l’offre proposée était trop élevée et ne s’est pas adaptée au pouvoir d’achat […] Il faut que la « recette » soit beaucoup plus respectueuse de l’activité à tous les niveaux, à commencer par la qualité musicale, la qualité de l’accueil, la qualité de l’offre. C’est fondamental. »

Une exigence musicale d’une nouvelle génération qui tranche avec celle de leurs aînés. « À mon époque, nous n’avions pas vraiment de culture musicale. Aujourd’hui, les jeunes ont une vision qualitative de la musique qui est tout à fait différente de celle que l’on avait. Le contexte culturel a changé ainsi que l’appréhension de la musique. »

« On est effarés lorsque l’on découvre que la chanson la plus jouée dans certains clubs est Magnolia » s’étouffe Patrick Malvaës.

Par ailleurs, avec l’omniprésence des réseaux sociaux, il n’est plus nécessaire de sortir pour faire des rencontres. « Quand vous avez besoin de rencontrer l’autre, vous n’avez plus besoin d’être dans le même lieu, tout est dématérialisé, c’est Meetic, Tinder, tout ce que vous voulez. Toute cette fonction de rencontre, de mise en relation, a été défaite » regrette le président national du SNDLL.

En outre, certains propriétaires n’ont malheureusement pas su innover en utilisant les nouveaux outils pour, justement, aller à la rencontre cette nouvelle génération. « Il y a des sites internet qui sont complètement obsolètes avec des photos ringardes. Ils n’ont pas su passer à Instagram ou Snapchat par exemple. »

« C’est quand même affolant, il y a eu un retard à l’allumage concernant la révolution numérique. Dans la grande mouvance qui est en cours, il y a une grande difficulté à appréhender les désirs et évolutions. Il y a des gens qui passent à Facebook, mais c’est déjà fini chez les jeunes. L’obsolescence n’est pas programmée, elle est inéluctable. »

 

Une réglementation obsolète

Si l’aspect socioculturel a eu un impact sur l’attractivité des discothèques et autres bars dansants. La réglementation en France a sonné le glas du monde de la nuit. Avant de réussir à obtenir une réforme fondamentale en 2009 [Art. 15 du décret n° 2009-1652 du 23 décembre 2009, ndlr], Patrick Malvaës rappelle que « les discothèques étaient obligées de demander des dérogations à la préfecture de police pour pouvoir fonctionner la nuit. »

« Cette dérogation était donnée au cas par cas, à la tête du client. Ça a tué les discothèques. Comment voulez-vous qu’une banque prête de l’argent pour monter un établissement alors qu’il est dans la précarité absolue, on ne peut pas prêter à une entreprise dont on ne sait pas si demain elle fonctionnera » déplore Patrick Malvaës.

Tandis que nos voisins européens ont su capter les grands changements liés à la fête comme « la Movida en Espagne ou encore la chute du mur de Berlin qui a fait exploser le monde de la nuit ».

« En France, on a été très ringard. Il y a un contexte français très particulier, la législation applicable aux discothèques est le code des débits de boisson qui a été édicté sous le gouvernement de Vichy [la Licence IV autorisation créée le 24 septembre 1941, ndlr] à une époque où le disque n’existait pas. C’est donc la législation des bistrots que l’on a calquée pour les discothèques. »

 

Propriétaires d’établissement de nuit, coupables de tous les maux

Avec une législation qui s’est assouplie en matière d’horaire de nuit, pour Patrick Malvaës, « les préfets se reportent désormais sur les fermetures administratives pour reprendre ce qu’ils ont concédé. »

Les fermetures administratives permettent, sur ordre du préfet ou du maire, de fermer un établissement pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois maximum [possibilité d’étendre à 12 mois par arrêté du ministre de l’Intérieur, ndlr], en cas d’infractions aux lois et règlements en vigueur, d’actes criminels ou délictueux, ou bien d’atteinte à l’ordre public et à la sécurité de la population. On pourrait citer les Nuits Fauves, discothèque située sous la Cité de la mode et du design à Paris a été fermé un mois, fin 2017, sur ordre de la préfecture, car trois clients ont été hospitalisés après y avoir consommé des stupéfiants. Ou encore l’Espace B à Ménilmontant (Paris) fermé 1 mois sur ordre de la Préfecture de Police en raison des conditions de sécurité de la salle. Sans compter la multitude de fermetures administratives concernant les nuisances sonores.

Des décisions qualifiées d’« abusives » et « intempestives » par Patrick Malvaës pour les nuisances sonores. Et pour cause, « le vrai problème c’est où commence le privée et commence le public […] On est responsable jusqu’aux limites de notre établissement et aux abords immédiats ce qui est tout à fait normal. » Pourtant le président du SNDLL dénonce également le fait que « la responsabilité individuelle n’est jamais pointée du doigt » dans les cas d’état d’ébriété ou de consommation de stupéfiant.

« Au lieu de rendre la responsabilité aux gens qui font les cons et tout ça, au lieu de s’attaquer à eux. Eh bien non, on dit que c’est de la faute de l’établissement et on ferme l’établissement. C’est d’ailleurs même déresponsabiliser les clients. »

Patrick Malvaës rappelle d’ailleurs qu’il existe dans le droit pénal français, une infraction prévue par le code de la santé publique pour ivresse publique et manifeste (IPM) réprimant l’état d’ébriété sur la voie publique, une loi « jamais appliquée ».

Néanmoins, si l’état des lieux pourrait sembler alarmant, les discothèques restent, toujours, une échappatoire pour les Français.

« Les gens qui mènent une vie de plus en plus difficile, ils sortent pour oublier un peu la vigueur de la journée. On est des régulateurs du système. À ce titre-là, on est des assistantes sociales naturelles et on devrait être aidés dans cette fonction-là. Il y a aussi les aspirations de l’être humain, mais si la société n’accompagne pas ses citoyens forcément il y a un hiatus. Et c’est le problème des discothèques en ce moment », conclut Patrick Malvaës.

Qui a tué la fête ? Voir sur E&R :

Sur le monde de la nuit, lire chez Kontre Kulture :

 






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78 Commentaires

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  • #2114186

    Je suis dj depuis tout petit (j’ai mixé tous les styles, du mariage aux bars en passant par les boites, et même des thés dansants en parallèle...).
    Pour faire bref, et je suis formel, il y a un sérieux problème musical ! (Sans mettre de côté les autres critères de l’article)
    Je pourrais écrire un livre, mais si on veut synthétiser, cette dernière décennie est triste à mourrir. Ce que l’être Humain a besoin dans la musique c’est l’évasion, la bonne humeur et du rythme. Et s’il comprend les paroles, c’est encore mieux...
    Mais nous n’avons plus rien de tout ça !
    Je crois en un retour à des valeurs musicales simple, mais profondes qui réunissent les gens.
    Avis à celle où celui qui veut en faire un bouquin ;-)

     

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  • #2114245

    ’’ La réglementation en France a sonné le glas du monde de la nuit.’’...

    Pas seulement. Ce sport national a sonné le glas sur presque tout et l’habitant ne cesse de demander des permissions pour ce qui ne lui a pas encore été interdit. L’éponge ripoublicaine ne cesse de suinter les contraintes en tous genres, et dévaste la ’’vie’’ quotidienne. Ce qui n’empêche pas les mêmes de s’étonner de la paralysie généralisée dont ils sont responsables. On sera passé de la contrainte, à la contrainte inutile, puis à la contrainte stupide, pour finir par la contrainte contreproductive en toute irresponsabilité et impunité et le plus souvent complètement hors du champs de débat démocratique. Un endroit tyrannisé par son appareil d’état.

     

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  • #2114248

    Moi j’ai 28 ans et je ne suis jamais allé en boite de nuit !(Dans des bars ou l’on peut danser oui par contre). Car à chaque fois que des gens me disaient qu’ils y allaient, j’entendais toujours des histoires de bagarres, de tarifs excessifs et de nana de 15-16 ans qui font plus âgées que leur âge.Donc du coup je ne suis pas prêt d’y mettre les pieds, à moins de trouver une boite où tout ceci n’a pas lieu ou y aller à l’étranger(car apparemment ils sont un peu plus respectueux qu’en France).

     

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  • #2114279

    "« On est effarés lorsque l’on découvre que la chanson la plus jouée dans certains clubs est Magnolia » s’étouffe Patrick Malvaës." Pas terrible de danser sur " Ne me quitte pas " ou " elle va mourir la mama ", etc.... Réfléchis un peu !! Il a oublié que les boites c’est fait pour danser, s’amuser, se défouler ( gentiment, pas la peine de se beurrer pour ça ).

     

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  • #2114311

    En Angleterre, il y a les mêmes réseaux sociaux et tout le monde sort au Pub puis en Boite.
    Son argumentaire est donc totalement obsolète.
    Non, c’est la France et les français qui souffrent et qui vont mal. Les garçons que je rencontre ressemblent aux garçons japonnais. Peu surs d’eux, avec une voix de gonzesse, tout le temps en train de regarder leurs pompes lorsqu’une fille se pointe...
    C’est lamentable. Ils n’ont pas de père ? De mâle Alpha sur qui prendre exemple ?
    Nous les femmes n’attendons que ça ! Alors bougez vous un peu, sinon on vous bouffe et c’est pas fun, il n’y a plus d’altérité ! Alors par pitié, faites du sport, trouvez un moyen sain de vous affirmer avec virilité et toute la tendresse et la protection qui sont naturellement les vôtres ! Des arts martiaux ou des sports de combat... Je sais pas moi !
    Sans vrais hommes, il n’y a pas de femmes ! Que des ogresses plus machos que les gars ! Triste époque ! J’aurais souhaité naître en 1822....

     

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    • #2114388

      tous les lieux festifs , les endroits de convivialité ou des groupes, des collectifs peuvent discuter de sujets aussi divers que variés, échanger des points de vue dans la joie et la bonne humeur horripilent le pouvoir profond et occulte : trop subversif et puis les groupes de plus de 30 individus représente un danger potentiel et non négligeable pour l’œil Maçonnique du pouvoir profond et occulte .

       
    • oui mais en échange vous avez obtenu la liberté,l’égalité,l’émancipation c’est pas rien ! et en prime le droit de travailler et de dépenser votre argent dans les boutiques le samedi !
      faut boire le verre à moitié plein, il paraît...

       
    • Clèm, j’ai vécu à Londres 10 ans et les boites de nuit (surtout au centre), fermaient à vue d’œil.
      Les pubs aussi sont dans le collimateur. Au Royaume-Uni, 30 établissements ferment par semaine et ce depuis une quinzaine d’année.

       
    • #2114724

      Comme tu l’indiques si bien, il existe une différence énorme entre les traditions britanniques et françaises : le passage par le pub avant d’aller en boîte. C’est là où les gens draguent, papotent, bref font connaissance. Ensuite, et seulement ensuite, il vont en boîte. On n’a pas l’équivalent en France, c’est pas dans les moeurs. Il suffirait de fermer les pubs pour que les boîtes se vident en Angleterre, pour exactement les mêmes raisons.

       
    • J’allais dire pareil que max sur Londres ! Les boîtes ferment les unes après les autres. Moi, j’aime bien aller au pub, mais pas plus. Quand on travaille, même si on est jeune, on préfère passer son temps libre à faire des choses plus qualitatives. Aller dormir au petit matin, pas pour moi, même le week-end, préfère passer du temps avec les amis et me reposer. Se coucher tôt est un nouveau luxe, il me semble !

       
    • Clém merci ça fait plaisir d’entendre des femmes réclamer de vrais hommes mais en même temps je ne comprends pas votre surprise. D’où est-ce que vous venez, vous avez quel âge, il me semble que vous sortez effectivement de 1822. Vous ne voyez pas que la société passe son temps à culpabiliser les hommes d’être eux-même jusqu’à ce qu’ils se soumettent et deviennent des semi gonzesses ? Avec toutes ces conneries qu’on sort en permanence dans les médias (mansplaining, oppression patriarcale, culture du viol etc) les hommes ont honte d’être eux-même envers les femmes, la masculinité est associée au machisme, à la stupidité, à l’oppression, à l’agression etc. Je connais des filles qui se plaisent à humilier les mecs quand ils osent les aborder dans le mode "je ne t’ai pas demandé de m’aborder" (elles feront moins les malignes dans 10 ans mais bref).

      Donc il n’y a aucune surprise, oui les hommes devraient plus s’affirmer peut importe qu’on les traite de porcs, mais aussi les femmes pas trop bêtes devraient refuser le diktat féministe, et plus montrer aux hommes ce qu’elles attendent d’eux pour les encourager. Parce sinon que c’est clair comme de l’eau de roche, hommes et femmes resteront de plus en plus seuls à la japonaise, surtout les sensibles, les gros cons eux continueront à baiser et à procréer y’a pas de soucis.

      Les jeunes mecs sont perdus, effectivement ils n’ont plus de modèle masculin dans la famille et encore moins dans la culture de masse, et avec le porno gratuit à gogo (c’est bizarre que ça arrive en même temps, là on n’entend pas les studios demander de fermer les gros sites sur lesquels des MILLIARDS de vidéos sont visionnées chaque jour dans le monde) la plupart des mecs se réfugient dans le fantasme et la branlette, et pour ceux qui n’en peuvent plus de cette situation ils sont de plus en plus tentés de tout quitter et s’expatrier dans des pays où être un homme n’est pas une tare (c’est à dire tout le reste du monde en dehors de quelques pays "progressistes").

       
  • #2114828

    Je ne vais pas débattre du côté bureaucrate de la gestion de la “night” en France, qui je ne le nie pas, est un véritable fardeau...
    mais me focaliser sur le ‘qualitatif’ desdites boîtes...
    jai commencé très tôt à aller en boîte (1ère sortie à 14ans en 1997,mon frère étant DJ en complément de revenus, ça facilitait les choses pour l’accès aux boites où il mixait) et j’ai vu la qualité dégringoler les 2 décennies qui ont suivi :
    - la popularisation du “bottle service” à l’américaine, où grosso modo, les mecs allaient en boîte jouer aux enchères (ceyx qui prenent le plus de bouteilles dépassant parfois millier d’euros)... du coup, moins de personnes sur la piste de danse, les kékés étant plus occupés à exhiber leur ‘statut’ via le nombre de bouteilles ‘cheres’ à leur table (en espérant attirer de la minette bien sur)
    - Le dance floor justement, la musique en boîte ‘grand public’ étant fortement liée à ce qui passe à la radio, je pense que ça ne surprendra personne de savoir qu’on se fait chier de nos jours en boite musicalement et rythmicalement parlant : electro minimaliste sans mélodie, rap ‘trap’ hyper violent et vulgaire, pop putassiere de Fun Radio... et le tout bien mou du genou, difficile de danser dessus.. au moins à l’époque il yavait du rap, de l’électro, de la dance, ragga, R&B, et même des sessions ‘old school’ avec quelques passages disco 70s et funk 80s. Maintenant, comme dans tous les domaines, tout est course au ‘tube du moment’ les morceaux n’ont même pas une longévité de diffusion de 2 mois, puis next...
    - Le public.. les sorties en boîte sont généralement présentées comme “le defouloir après la semaine de cours/boulot”, ce qui est un point de vue plutôt féminin. Concrètement la plupart des mecs, eux, y vont pour pecho. Et les gérants le savent. Sinon pourquoi entrée gratuite pour les filles et payantes pour les mecs dans bcp de cas ? La boîte de nuit est un véritable sujet de sociologie et marketing. Le seul endroit (aujourd’hui on retrouve le même phénomène sur Les sites de rencontre) où même le dernier des boudins où la semi-obese du coin se prend pour Un top modèle parce que sa ‘valeur sexuelle et relationnelle’ car se fait draguer par 5-6 mecs à moitié saoul qui comptent rentabiliser leur entrée en pecho le plus possible. D’après ce que m’a dit mon oncle dans les annees 80s, les boites étaient plus mixtes socialement parlant. Le bon look suffisait. Ces dernières années cest filtre porte-Monnaie et statut

     

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  • J’ai mis une fois les pieds dans une boite. J’y suis resté 5 min...
    Tout ça ne m’atire pas du tout.
    Boissons trop chères et il en faut de l’alcool pour supporter tout ça..., musiques immondes, on s’entend pas parler, anthropologie des gens m’étant totalement étrangère, comme si on était pas du même peuple, puis je ne trouve aucun intérêt à danser.. je supporte pas de danser ou de voir des gens danser sur ces musiques pourries.. trop de concurence de mecs aussi, toujours trop nombreux..

     

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  • #2115244

    Il y a aussi un problème d’évolution de la population française qui rend de moins en moins sympa d’aller en boite de nuit. Et c’est cumulatif, car plus l’ambiance racaille est présente, mois il y a de filles, donc plus ça sent la testostérone et moins c’est sympa. Sortez un peu dans les pays de l’Est, la musique n’est pas meilleure (voire pire), mais vous retrouverez une ambiance sympa, un certain respect, plein de filles, et des fins de soirée qui ne craignent pas

     

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  • #2115281

    Sans compter toute la racaille qui fout la merde et provoque les bagarres et ce dans n’importe quelle commune en France. Au moins en Allemagne à l’époque (fin 90- début 2000) ils jetaient les diversités "françaises" qui voulaient s’incruster.

     

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    • #2115342

      les pires des pires ce sont les racailles qui cachent leurs sœurs à la cuisine derrière leurs casseroles avec interdiction de sortir et défense de parler à qui que ce soit et meme au chien parce que c’est soit disant Haram et qu’après ces memes racailles vont jouer aux quaddours dans les boites de nuit en jurant sur le coran et sur la vie de leur mère ou sur la tombe de leur père tout en buvant de l’alcool et en fumant des joints .

       
  • #2115380
    Le 4 janvier 2019 à 20:59 par c’était mieux à vent
    Près des deux tiers des discothèques ont disparu depuis les années (...)

    Près des deux tiers des discothèques ont disparu depuis les années 80
    Normal, quand une bouteille en boite, c’est un quart de ton salaire ou un RSA, si tu rajoutes l’entrée, les clopes, le trajet... ben ! tu picoles chez toi, un cubitainer de rouge la villageoise, payé à 5 potes en écoutant d’la zique sur le net
    Aujourd’hui on s’éclate pauvre

     

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