La prise de deux camps de l’armée par des groupes djihadistes a fait quelque 200 morts dans le Nord de la Syrie lundi. Plus d’une centaine de soldats ont été faits prisonniers.
Près de 200 soldats syriens et djihadistes ont péri en 24 heures lors de la prise de deux bases militaires par la branche d’Al-Qaïda dans le Nord-Ouest du pays, rapporte mardi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’ONG, qui dispose d’un large réseau d’informateurs, rapporte également qu’au moins 120 soldats du régime de Bachar el-Assad ont été faits prisonniers par le Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda.
Les djihadistes contrôlent la région
Le régime syrien a perdu en 24 heures deux bases militaires stratégiques dans la province d’Idleb (Nord-Ouest), située entre les villes de Homs et Alep. Ces attaques sont attribuées au Front al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, et ses alliés islamistes.
Ces victoires permettent aux djihadistes de contrôler la majorité de cette région, frontalière de la Turquie.