Tout, absolument tout et en particulier l’interdit, se démocratise. En clair, cela signifie que dans l’absolu tout est permis et ce qui était réservé aux puissants descend dans l’arène de la plèbe... avec les conséquences qui en découlent.
Dans les très hautes sphères, stars du showbiz et grands patrons, politiciens haute hiérarchies tiennent à coup d’injection de sang jeune, de cures très spéciales proposées en Suisse ou dans des régions très discrètes du monde (cliniques haut de gamme, hors de prix) et quelques amphétamines choisies peu accessibles aux communs.
Puis advint le "tout est possible", mantra inventé et pratiqué chez nos faux amis américains de chez lesquels nous arrivent par vagues toutes les "nouveautés" de la modernité techno et bientôt artificielle. Et l’on pu fumer son petit joint peinard (nouvelle boutique dans Paris Bld. Saint Michel "Dream shop" tout un programme, où l’on peut acheter en toute légalité des graines de chanvre et autres dérivés consommables), consommer un max d’alcool faussement sous contrôle (mortifères binges drinking (https://fr.wikipedia.org/wiki/Binge...), gober sa petite pilule de crack dans une soirée privée ou sniffer sa ligne blanche devant sa télé. La police des tolérances choisies veille au grain.
La crise générant un chômage massif qui, de surcroit, va aller en augmentant, le système verra de moins en moins d’inconvénient à ce que le pecus vulgum gagne sa croûte grâce à des activités qui n’ont strictement rien à voir avec un Métier au sens noble et élévateur du terme.
Ces jeunes hommes sont les symptômes de l’état d’une civilisation subclaquante. Perso, je ne les juge pas, ils vivent avec ce que "leur temps" leur laisse. Pourquoi pas ? En revanche, ce qu’ils ignorent, parce qu’ils sont encore très jeunes, c’est que tôt ou tard l’artificielle se paye et souvent cher. De la même manière que toutes les femmes mises banalement sous pilule contraceptive se voient affligées d’effets indésirables très gênants suite à des années de chimie hormonale, ces hommes auront inévitablement des conséquences organiques et psychique lorsqu’il aborderont les années délicates de transition... à partir de la 60taine.
Nous vivons un moment totalement addict aux technologies censées "augmenter" la nature humaine, fussent-elles chimiques ou gadgets matériels. L’homme de l’ère technologico-numérique se fabrique un double de lui-même : avatar dans le monde d’internet ou personnage reconstruit pour ces gars-laboratoires..
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