L’armée des États-Unis, épaulée par certain nombre de pays arabes, a bombardé pour la première fois des positions de l’État islamique en Syrie dans la nuit de lundi à mardi, comme l’a indiqué le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby :
« Je peux confirmer que l’armée américaine et des forces de nations partenaires mènent une action militaire contre les terroristes de Daesh en Syrie au moyen d’avions de chasse, de bombardiers et de missiles Tomahawk. »
Walid Mouallem, le ministère syrien des Affaires étrangères, a déclaré que les États-Unis avaient « préalablement informé le représentant de la Syrie auprès des Nations unies que des frappes allaient être menées contre l’organisation terroriste État islamique à Raqa ».
Vladimir Poutine a réagi à l’annonce de ces raids aériens en appelant le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, pour insister sur le fait que ces frappes aériennes contres les positions terroristes de l’État islamique en territoire syrien ne devaient pas être menées sans l’accord des autorités de Damas.
D’après Washington, les bombardements ont ciblé des bases de l’État islamique à Raqa et le long de la frontière entre la Syrie et l’Irak. La chaîne de télévision étasunienne ABC a ajouté qu’un certain nombre de partenaires régionaux (Bahreïn, Qatar, Jordanie, Arabie saoudite et Émirats arabes unis) se sont joints aux États-Unis pour bombarder le sol syrien. Seul le gouvernement jordanien a confirmé que son aviation avait participé à ces raids.