Vladimir Poutine, crédité de 61 % d’opinions favorables, s’apprête à revenir au Kremlin pour un troisième mandat de six ans (au lieu de quatre ans) lors de la présidentielle du 4 mars 2012. Aux Etats-Unis, comme en Occident, les critiques fusent à l’encontre du personnage.
Commentaire du politologue Dmitri Orechkine : “Avant, on entendait : Poutine est malin, il remet l’Occident en place, augmente les salaires (…) et d’un coup, le sablier s’est retourné.”
Selon lui, l’image du guide est entamée. A son arrivée au pouvoir, adoubé par Boris Eltsine en 2000, M. Poutine “était perçu comme un centriste.
Les patriotes lui rendaient grâce pour le prestige retrouvé ; les communistes appréciaient qu’il ait rétabli l’hymne soviétique et mis les oligarques en prison ; aux yeux des libéraux, il incarnait la continuité de Boris Eltsine”.
Désormais, “il est un libéral pour les patriotes, un oligarque pour les communistes, un dirigeant totalitaire pour les libéraux”.
Pourtant, l’économie du pays a décollé, le PIB est passé de 200 milliards de dollars (environ 150 milliards d’euros) en 1999 à 1 900 milliards de dollars en 2011. Malgré cela, les Russes sont confrontés à des problèmes quotidiens et ne s’intéressent pas aux statistiques macro-économiques.
Or, c’est sur ce point que les Occidentaux critiquent le pouvoir de Poutine.
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