Leçon gratuite de géopolitique à l’attention du camarade Thierry Meyssan sur la situation Syrienne :
1 : Les proxys frères de ceci ou cela ayant échoué les vrais responsables de cette guerre se font face. Question : Qui sont-ils ? - Réponse : d’un côté le bloc Atlantiste qui a intérêt à remodeler les frontières USA, UK, France et leur éminence grise Israël et de l’autre celui qui s’oppose au remodelage des frontières : La Syrie naturellement, la Russie, l’Iran et la Turquie (oui, oui, la Turquie !!!)
2 : Quelle est la situation depuis l’échec des proxys ? Réponse : Le bloc Atlantiste qui sait que le soutien de Poutine n’ira jamais jusqu’à un conflit ouvert avec 4 puissances nucléaires lui proposent un deal.
Question : Quel est ce deal ?
Réponse : Vu tout le pognon investi dans la destruction de la région, ils ne peuvent pas rentrer gentiment avec leur bite sous le bras : le bloc Atlantiste propose à la Syrie un "modèle Irakien" sur la base d’une structure fédérative avec une "autonomie Kurde" sur le territoire riche en pétrole et un accès à la Méditerranée qui lui permet de contourner une fermeture des frontières terrestres avec la Turquie ou l’Iran. Poutine et la Russie ont toutes les raisons d’accepter car personne n’imagine que leur soutien aille jusqu’à un conflit ouvert avec 4 puissances nucléaires. En dépit de son arsenal militaire gigantesque, le ventre mou de la Russie, c’est son économie et l’accès aux mers chaudes était le principal objectif.
Maintenant les facteurs Turcs et Iraniens : Ces deux pays savent qu’une "structure fédérative" ce n’est ni plus ni moins qu’un voisinage direct avec Israël, en particulier la Turquie puisque, pour la création de ce pays, le préalable c’était la destruction de son empire, maintenant, ce nouveau recul serait l’avènement du Grand Israël du Nil à l’Euphrate et la disparition pure et simple de la Turquie (message aux petits malins Turcophobes par principe - la source de l’Euphrate, c’est pas au Congo comme dirait l’autre...).
Le gigantesque arsenal militaire Américain déplacé en Grèce et en Roumanie est une menace directe pour celui qui est encore son allié sur le papier : la Turquie.
Constat compte tenu du rapport de force :
La Russie est obligée de composer avec ses intérêts propres, ceux de la Syrie, de l’Iran et de la Turquie ainsi que, naturellement, ceux du bloc Atlantiste d’où le statu-quo...
PS : Je suis dispo et serai ravi de me mettre à la disposition de l’équipe ER. Force et respect à Mr Soral !!!
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