Écroué depuis décembre 2020, Jean-Luc Brunel a été mis en examen pour un deuxième viol. L’ex-agent de mannequins, soupçonné d’avoir été un rabatteur pour le réseau de prostitution de Jeffrey Epstein, est accusé d’avoir drogué et violé une mannequin mineure dans les années 90.
Une deuxième affaire rattrape Jean-Luc Brunel, ex-agent de mannequin français âgé de 75 ans lié à Jeffrey Epstein. Selon Le Parisien, l’homme a été mis en examen pour « viol aggravé » le 23 juin dernier. Cette fois, il est accusé d’avoir drogué et violé une mannequin à la fin des années 90, alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Selon le plaignante, qui vit aux État-Unis, Brunel aurait drogué sa boisson à son insu, et l’aurait violée à son domicile à Paris, après une soirée en discothèque.
L’ex patron de les agence de mannequin Kirins puis MC2, dément ces accusations. Ses avocats ont déjà demandé sa remise en liberté, refusée par la justice.
En prison depuis fin 2020
Car l’Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) a mis des mois à réussir à mettre la main sur Jean-Luc Brunel. Cet ancien jet-setteur est soupçonné d’avoir servi de rabatteur à Jeffrey Epstein, Américain richissime à la tête d’un réseau de prostitution international dans les années 90 et 2000, notamment de mannequins très jeunes, souvent mineures. Interpellé à l’été 2019, cet homme très entouré s’était suicidé en prison. Dans les années 2000, il avait déjà été reconnu coupable d’exploitation sexuelle de mineurs.
En décembre 2020, Jean-Luc Brunel est finalement interpellé alors qu’il s’apprête à quitter la France pour le Sénégal. Il avait ensuite été mis en examen pour viols sur mineur et harcèlement sexuel, soupçonné notamment d’avoir agressé Virginia Giuffre, l’une des victimes du réseau de proxénétisme d’Epstein, et l’une des femmes par lesquelles le scandale Epstein a démarré.
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Le septuagénaire français nie toutes les accusations à son encontre, dont le fait qu’il aurait participé au réseau de trafic sexuel d’Epstein. Ses avocats, cités par Le Parisien, dénoncent « un lynchage médiatico-judiciaire ».
À la suite d’un appel à témoins international lancé fin 2019 pour retrouver les complices d’Epstein sur le sol français, de nombreuses mannequins ont témoigné. Certaines accusent Brunel de violences sexuelles au début de leur carrière, comme le mannequin australien Zoe Brock en 2017. Mais toutes ces affaires sont prescrites.
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Le portrait de Jean-Luc Brunel
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(du numéro 471 au numéro 481)
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