Le premier ministre russe Vladimir Poutine n’a pas exclu mardi devant les journalistes à Copenhague que l’actuelle situation en Libye soit liée à l’intérêt suscité à l’étranger par ses réserves de pétrole et de gaz.
"A signaler que pour les réserves de brut en Afrique, la Libye arrive en première position et en quatrième pour le gaz. Une question se pose : n’est-ce pas là l’intérêt essentiel de ceux qui y opèrent à présent ?", a déclaré M.Poutine à l’issue des négociations avec son homologue danois Lars Loekke Rasmussen.
Plusieurs pays, notamment la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis, le Canada, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, le Danemark et la Norvège, sous le prétexte de protéger la population libyenne en se référant à la résolution de Conseil de sécurité de l’Onu, ont lancé une opération militaire mettant en place une zone d’exclusion aérienne au-dessus du pays. Ils exigent maintenant le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.