La destruction de Gaza par le régime de Tel Aviv se poursuivait jeudi, portant à plus de 2 069 le nombre de victimes palestiniennes depuis le début de l’opération israélienne Bordure protectrice.
Au moins 19 Palestiniens, dont quatre enfants, ont été tués et des dizaines d’autres blessés lors de plusieurs frappes israéliennes dans la nuit de mercredi et jeudi matin, notamment à Rafah, Gaza-ville, Beit Lahiya et à Nousseirat.
Parmi les victimes figurent trois commandants de la branche militaire du Hamas, d’après les informations fournies par le mouvement de résistance palestinien lui-même, dont Raëd al-Atar et Mohammed Abou Chamala : des cibles prioritaires de la répression sioniste. Le Hamas a averti qu’il allait cibler l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv où pour l’instant aucun vol n’a été annulé.
Sami Abou Zouhri, l’un des porte-paroles du Hamas, a averti l’agresseur sioniste :
« L’assassinat des dirigeants des Brigades Ezzedine al-Qassam est un crime immense qui ne brisera pas notre détermination, ni n’affaiblira notre résistance, mais dont Israël devra payer le prix. »
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a répliqué :
« L’opération Bordure protectrice n’est pas terminée tant que nous n’aurons pas l’assurance de la sécurité des Israéliens. Si le Hamas tire, nous riposterons avec plus de force encore, et s’ils ne comprennent pas aujourd’hui, ils comprendront demain, et si ce n’est pas demain, ce sera après-demain. »
Le peuple de Gaza est également victime d’une grave pénurie d’eau potable et d’électricité suite aux nombreux raids aériens et pilonnages de l’artillerie de Tsahal. En outre, le système d’évacuation des eaux usées est à l’arrêt, provoquant une situation sanitaire déplorable. L’ONU et la Croix-Rouge tentent de subvenir aux besoins les plus urgents en assurant la distribution d’eau potable en bouteille et l’installation de réservoirs d’eau purifiée dans le réseau des écoles de l’UNRWA (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) où sont massés les réfugiés.