En février 2014, l’armée de terre n’est pas parvenu à recruter les 730 engagés volontaires (Evat) qu’elle escomptait. Il lui en manque 14 - soit un déficit de 2%.
Ce n’est pas "dramatique" reconnait-on à l’état-major, mais c’est une première depuis la professionnalisation des armées, décidée en 1996. Même si la situation devrait être meilleure en mars, il s’agit bien d’un "sujet de préoccupation", assure l’état-major.
Les causes sont multiples : les recruteurs n’ont pas voulu abaisser les critères de sélection pour faire du chiffre, mais force est de constater qu’un nombre insuffisant de candidats s’est présenté dans les Cirfa. Un proche du dossier estime que les annonces sur les réductions d’effectifs dissuadent les jeunes de se présenter, croyant, à tort, qu’une armée qui supprime des postes ne recrute plus.
Un important effort de communication, forcément coûteux, serait nécessaire. Reste que la concurrence des emplois jeunes dans le civil joue désormais à plein. Et que de nombreux jeunes sont dissuadés de s’engager par la faiblesse des soldes des militaires du rang, à peine supérieures au smic.
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