Alors que son pays s’enfonce dans une grave crise économique et sociale, et que le status quo règne sur le front du Donbass, le président ukrainien Petro Porochenko s’est adonné à ses habituelles outrances verbales, complaisamment relayées par RFI.
L’homme de Washington déclare :
Poutine veut aller aussi loin qu’on l’y autorisera. Il veut toute l’Europe ! Avec l’annexion de la Crimée et l’agression de l’est de l’Ukraine, Poutine a fracassé le système de sécurité internationale. Une agression contre la Finlande est-elle possible ? Oui. Et la Finlande en est bien consciente. Une agression contre les États baltes est-elle possible ? Bien sûr. Une agression dans l’espace de la mer Noire est-elle possible ? Oui.
Et de poursuivre sur le thème bien connu du bouclier ukrainien contre la Russie, propagande distillée par des groupes néo-nazis ukrainiens, chairs à canon de son régime :
« C’est pourquoi, quand nous parlons des Ukrainiens qui se battent dans l’est de mon pays, nous ne parlons pas seulement d’une lutte pour l’intégrité et l’indépendance de l’Ukraine : nous combattons pour la démocratie, pour la liberté, pour la sécurité de tout le continent européen. »
Puis de conclure avec la présence de troupes russes, dont bien évidemment, ni lui ni l’OTAN n’ont jamais produit aucune photo satellite :
« C’est une véritable agression contre mon pays et à l’heure où nous parlons, il y a 9 000 soldats russes équipés d’armes russes modernes qui occupent mon territoire. »