La commémoration de l’Holocauste est devenue une tradition, au même titre que les vœux de fin d’année ou les « joyeux anniversaire » chantés en trois langues par les enfants, en ce qui nous concerne le français, l’anglais et l’espagnol.
António Guterres est portugais et il est le secrétaire général des Nations unies depuis un an. C’est un poste honorifique puisque des pays comme les États-Unis ou Israël s’assoient sur les commandements de l’organisation quand il s’agit d’envahir, coloniser, piller ou détruire un autre pays. Idem pour l’Unesco.
Ce qui compte, au niveau international, c’est le Conseil de sécurité, où avoir un siège vous garantit un certain pouvoir de décision ou de veto.
La déclaration de 2018 :
Et la déclaration de 2017 :
Le lecteur de la webtv de l’ONU étant boiteux, pour voir la stupéfiante déclaration d’Antonio, mieux vaut cliquer ici.
On rappelle donc que c’est la Journée mondiale du souvenir. Rien à voir avec la maladie d’Alzheimer : il s’agit d’une autre maladie, l’antisémitisme. Qui contamine le monde selon Antonio et mène à des super drames.
C’est très bien de rappeler aux hommes qu’il ne faut pas tuer les autres, mais ça ne les a pas empêchés de le faire depuis des lustres. Ainsi, Américains et Israéliens peuvent tuer impunément en dehors de leurs territoires (qui ont été volés à d’autres peuples) au nez et à la barbe des leçons de morale d’Antonio.
Cependant, quand on écoute bien son petit discours, on se rend compte que l’Holocauste n’est pas le simple fait d’un groupe de criminels nazis mais d’un processus millénaire qui a vu les juifs pris régulièrement comme boucs émissaires. Les connaisseurs de l’histoire en général et de l’histoire juive en particulier tiqueront.
À ce sujet, nous vous conseillons ardemment de déporter votre attention sur les livres qui suivent.
Pour finir, quand Antonio annonce que « nous devons toujours défendre les plus faibles et traduire en justice les bourreaux », parle-t-il, entre autres, des Israéliens qui enlèvent, torturent, assassinent des Palestiniens ? Et même des enfants ? Pas sûr, car cela compliquerait un peu son idyllique tableau...
Pour le site allemand libéral européiste dw.com, l’antisémitisme recule, mais trop « lentement » :
« D’après les statistiques officielles, les comportements antisémites les plus importants sont concentrés en Europe. En France, où vit la plus forte communauté juive d’Europe, l’antisémitisme atteint des proportions alarmantes, même si les chiffres sont en baisse. Ainsi en 2016, le ministère de l’intérieur a recensé 335 actions anti-juives contre plus du double en 2014 et en 2015, année où a eu lieu la spectaculaire attaque terroriste contre l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris. »
Dans cet article très judéo-centré, il est très vite question d’Alain Soral (à 0’42) :
Pour écouter la diatribe sur l’antisémitisme qui monte alors que les actes dits antisémites diminuent (comprenne qui pourra), cliquez ici puis sur l’image des gros cubes gris de Berlin.