Parfois les idiots se prennent pour de grands penseurs et ambitionnent de nous expliquer le monde. Ils le font avec leurs stupides regards et leurs stupides préjugés au moyen de leurs stupides dialectiques et de leur stupide rhétorique. Alain Soral est de ceux-là (des idiots, pas des grands penseurs.. !).
À ceux qui ne connaissent pas encore l’homme au crane rasé, une courte et débectante présentation. Alain Soral est une girouette se déplaçant au gré des élucubrations de son cerveau malade.
Au début des années 90, il préconise dans un appel, « Vers un Front National ! », l’idée d’une alliance rouge-brune entre PCF et FN, réalisant par la même occasion un quasi rêve d’enfance : « À l’époque (adolescence, ndlr), je commençais à me passionner pour le marxisme. Et c’est vrai que je jouais aussi pas mal avec des croix gammées ! » On s’amuse comme on peut…
Manque de chance pour l’écrivain, l’idée d’une union communiste-nationale-populiste échoue lamentablement, ses anciens camarades ne lui faisant pas confiance. Alors l’homme se vexe ! Il comprend qu’il s’est trompé une première fois de famille politique et ne se le pardonne pas.
Soral aimait une extrême-gauche qui ne voulait pas de lui. Blessure. Ne parlez surtout plus du PCF en sa présence : Soral qui consacrait hier tant d’énergie à faire vivre l’idéal marxiste devient désormais tout rouge lorsqu’on évoque la faucille, le marteau ou Olivier Besancenot ! Esseulé, marginalisé, l’écrivain va alors se mettre en quête d’un nouvel « idéal ». Ce sera le Front National…
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