Plusieurs proches du cinéaste ont remercié... le président de la République.
Mercredi après-midi, la justice suisse a décidé de remettre en liberté sous contrôle judiciaire (avec un bracelet électronique notamment) le cinéaste Roman Polanski, emprisonné depuis 2 mois dans une affaire de viol sur mineure datant de 1977. La plaignante a depuis demandé à ce qu’on arrête les poursuites (suite au versement d’une compensation financière par Polanski), mais la justice américaine le considère toujours comme un fugitif (il avait fui avant le terme de son procès à l’époque).
Une grande victoire pour le cinéaste qui souffrait d’ennuis de santé et dont plusieurs demandes de remise en liberté avaient été refusées. Une victoire que des proches ont attribué... à Nicolas Sarkozy.
Alain Delon sur RMC a attribué la libération sous caution (3 millions d’euros tout de même) de Roman Polanski à l’activisme de Nicolas Sarkozy dans ce dossier.
Mathilde Seigner, belle soeur de Roman Polanski, dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France, nuance à peine : "Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est grâce au président que Roman a été libéré. Mais il a été super. Et il l’a beaucoup soutenu. Le président a été très efficace."
Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, avait précisé au début de l’affaire (et de la polémique qui avait aussitôt suivi) que Nicolas Sarkozy suivait le dossier "très attentivement". D’après le JDD, il aurait appelé Barack Obama pour s’entretenir du dossier avec le président américain... sans succès car la procédure relève de la justice californienne.
Un soutien qui a payé ?
Côté procédure judiciaire, les avocats du cinéaste ont l’intention de plaider la relaxe lors du procès en appel qui devrait se tenir à Los Angeles en décembre...