L’objectif des attaques, commises dimanche à Damas par le groupe terroriste État islamique, était de remonter le moral des radicaux agissant sur le territoire syrien, affirme le premier ministre syrien Wael al-Halki.
« Ces actes terroristes odieux visaient à relancer l’esprit combatif des extrémistes qui ont récemment subi défaite sur défaite par les forces gouvernementales sur tous les fronts », a déclaré le premier ministre syrien.
M.al-Halki a attribué toute la responsabilité de ces attaques meurtrières aux pays soutenant les organisations terroristes.
Il s’est prononcé pour la nécessité d’un mécanisme international efficace pour lutter contre le terrorisme et a appelé à mettre la pression sur les pays aidant les extrémistes.
De plus, le ministère syrien des Affaires étrangères a envoyé des lettres au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU suite aux attentats à Damas en qualifiant les trois explosions dans la capitale syrienne de tentative de saboter les négociations sur la Syrie qui se tiennent à Genève.
« Les attentats terroristes dans le quartier Sayyida Zeinab sont une tentative des groupes terroristes soutenus par la Turquie, par l’Arabie saoudite et par le Qatar de réduire à néant tous les efforts mis en place pour commencer les négociations sur la Syrie », a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères.
Les négociations de paix entre le gouvernement et les opposants syriens ont lieu à Genève sous l’égide des Nations unies.
Dimanche 31 janvier, un triple attentat a secoué la capitale syrienne. Trois explosions ont fait plus de 60 morts et 110 blessés dans le sud de Damas, à proximité du sanctuaire chiite de Sayyida Zeinab. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) indique pour sa part que l’une des explosions a été provoquée par une voiture piégée. Le groupe État islamique a revendiqué l’attentat.