Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Plus de 120 000 enfants africains morts en 2013 à cause de faux médicaments

En Afrique, la question des médicaments pose un véritable problème et l’un d’entre eux serait responsable de 122 350 décès selon une étude.

En Afrique, certains médicaments sont dégradés, falsifiés ou encore diffusés dans des conditions insalubres. L’ASTMH (American Journal of Tropical Medicine and Hygiene) a réalisé une étude dans le but de se pencher sur les désastres causés par ces molécules.

L’enquête subventionnée par l’institut américain de médecine, le Health Grand Challenges Program ainsi que le Global Antibiotic Resistance Partnership montre que 122 350 enfants auraient perdu la vie. Un antipaludéen de mauvaise qualité serait donc à l’origine de ces multitudes décès.

Des enfants perdent la vie en Afrique à cause d’un médicament

Le journal constate que des analyses plus poussées doivent être réalisées dans le but de connaitre avec certitude l’impact en Afrique de ces médicaments qui ne possèdent pas une qualité similaire à ceux diffusés dans d’autres pays ou en France. Il estime également qu’une surveillance accrue doit être mise en place, car l’objectif consiste à optimiser la réglementation pour éviter la vente de tels médicaments qui n’ont pas une qualité adéquate.

L’ASTMH reconnait que le problème lié à ces molécules est mal quantifié et le sujet mérite une attention particulière. Les calculs ont été réalisés en 2013 et ils se sont basés sur les médicaments du secteur privé consommés par les enfants.

La dangerosité d’un médicament contrefait ou périmé

Pour rappel, un médicament contrefait ou périmé a des conséquences parfois désastreuses sur l’organisme. Si un traitement pour une maladie est ingéré lorsque la date de péremption est passée, le principe actif est moins présent.

De ce fait, le patient peut être victime d’un désagrément comme s’il ne prenait pas de médicaments. La contrefaçon peut également entraîner la mort notamment si la qualité est entachée ou si la véritable molécule est remplacée par un placebo. Il faut savoir que la contrefaçon concerne de nombreux médicaments comme les anticancéreux, les antibiotiques ou encore les contraceptifs comme le précise Interpharma.

Voir aussi, sur E&R :

 






Alerter

10 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #1176156

    Ils doivent bien connaître le nom et la nationalité des ordures qui font le trafic de ces faux médicaments, pourquoi ne les donnent-ils pas ?... Il y a deux ans est mort en Afrique du Sud un milliardaire israélite qui avait fait fortune en vendant aux africaines une crème blanchissante (bleaching cream) contenant de l’hydroquinone et donc cancérigène, responsable de la mort de dizaines de milliers d’entre elles . La Communauté salua la mémoire de ce grand Humaniste...

     

    Répondre à ce message

  • #1176181

    ..et des millions de sauvés pendant que les ayants droit cherchent à protéger des brevets infâmes.

     

    Répondre à ce message

    • #1176293

      L’avantage des brevets infâmes, c’est que la formule complète de la molécule est marqué dessus ! Si la pilule ne correspond pas et qu’elle tue un de vos proches, vous pouvez vous retourner contre le fabriquant après avoir fait analyser le reste de la boite.
      Plus sérieusement excusez moi, mais je crois que le fond problème incombe encore une fois aux africains eux-même : qui s’occupe de vérifier ce qui est vendu dans les pharmacies et les hôpitaux, de surveiller ce qui rentre dans les ports, ou ce qui se passe sur les marchés sauvages des bidon-villes ? Personne. C’est l’anarchie. Et l’anarchie tue !
      Vous vous souvenez du mini scandale de l’été dernier en Guinée ? Des survivants d’ébola avait monté un bizness de vente à la sauvette de leur propre sang en prétendant qu’il avait des vertues curatives. L’OMS suspecte effectivement que c’est bien le cas à cause d’une forte proportion d’anti-corps que les survivants développent pour survivre. Mais néanmoins vu les conditions d’amateurisme dans lesquels étaient effectué les prélèvements (et les injections, rappelons que si vous vous injectez un rhésus différents du votre, votre sang coagule et vous faites une crise cardiaque), sans parler des chances de guérir d’ébola mais de chopper un sida, bref vu les risques, les autorités ont préféré interdire le bizness après que les types de MSF s’en soit rendu compte. Les mêmes types de MSF à qui ont a reproché de s’ingérer dans les affaires africaines pendant des mois...
      Avec les Africains quand on fait quelque chose c’est mal, quand on fait rien c’est mal aussi. Mais pour le coup, c’est vrai que c’est quand même à eux de surveiller la vente de produit contrefait sur le territoire vu que c’est eux les premiers concernés.

       
  • #1176188

    On attend de savoir qui fabrique ces contrefaçons ...

     

    Répondre à ce message

  • #1176271

    Si c’est " TEVA" J’en veux pas !

     

    Répondre à ce message

  • #1176339

    De toute façon les peuples africains commencent clairement à être de trop dans les projets de nos maîtres néo conservateurs US.

    Le truc des morts bio de Dieudonné, c’est pas des paroles en l’air...

    La réalité est proche voir pire aujourd’hui. Les "ONG" et autre conglomérats financiers démultiplient les "bonnes œuvres" pour s’assurer que le ménage soit efficace.

    C’est triste à dire, mais en l’état actuel des choses, l’avenir de beaucoup de ceux qui ne migreront pas du continent semble compromis dans les 20-30 années à venir.

     

    Répondre à ce message

  • vrais médicaments, vrais morts en France et en Navarre,
    faux médicaments, vrais morts en deça des Pyrénées.

    C’est à ne plus rien y comprendre.

     

    Répondre à ce message

  • Statistiquement, même s’il y avait épidémie, ils avaient plus de chance de s’en tirer... qu’en prenant le médicament.

     

    Répondre à ce message

  • #1176679

    Mais que font Kouchner et la licra contre ce génocide ,sans train ni chambres à air ?

     

    Répondre à ce message