La LDJ est interdite aux Etats-Unis et en Israël pour racisme et terrorisme, mais libre d’activité en France.
Vendredi 1er mai 2015, au niveau de l’avenue Voltaire, un groupe d’une quinzaine d’individus, dont une partie a été clairement identifiée comme membres du Betar et de la LDJ, a agressé des manifestants participant au traditionnel défilé du 1er mai.
Les agressions et provocations sont le modus operandi de ces milices d’extrême droite sionistes. Durant l’été 2014, lors des manifestations en soutien à la population de Gaza, la LDJ est apparue sur le plan médiatique par sa violence, ses provocations et ses multiples agressions.
Plus récemment, le 26 mars, lors d’une conférence en soutien à la campagne BDS devant l’université de Tolbiac, le Betar, cagoulé, a multiplié les provocations et les menaces. La police, présente, n’a procédé à aucune arrestation et n’a fait que les raccompagner au métro.
Encore plus récemment, le 1er avril, à Sciences Po, avait lieu une conférence avec comme invités des militaires et des responsables politiques israéliens. La Ligue de défense juive a pu parader tranquillement dans la rue pendant que les militants pro-palestiniens, eux, étaient encerclés et fouillés par la police.
Dernièrement, mercredi 29 avril, malgré les menaces de LDJ, avait lieu une conférence « Stop Arming Israel » organisée par la campagne BDS France au CICP. Le soir de la conférence, la LDJ rôdait aux alentours. Seule la présence du service d’ordre à empêché toute attaque de la LDJ (attaque déjà menées dans le passé contre ce même type d’événement).
Génération Palestine Paris dénonce l’agression de militants de la manifestation du 1er mai 2015. Des manifestants ont été agressés physiquement, se sont fait cracher dessus, et ce devant la police, parce qu’ils portaient des signes distinctifs de soutien à la Palestine.
Les provocations et les agressions de la LDJ ont continué pendant toute la manifestation.