La petite analyse d’E&R
On pensait que sur France Télévisions régnait le « droit à l’information », on se rend compte que c’est plutôt le « devoir de réserve », comme à l’armée.
Avant d’entamer l’article du Point, nous avons jugé utile de vous montrer un article de Contrepoints.org sur la manipulation médiatico-climatique. Il y a un mois, la diffusion d’une photo d’ours blanc famélique faisait le tour du monde et émouvait les terriens sincères : comment peut-on faire disparaître ce noble animal, non au réchauffement, vite, une conférence sur le climat, vite, COP21
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Résumé rapide, mais le Média mondial nous a habitués à un blocage de la pensée (critique, a-t-on besoin de le rajouter) par le choc de l’émotion. Même construction médiatico-politique avant l’intervention des États-Unis (et 33 autres pays) en Irak en janvier 1991, et la jeune Irakienne qui pleure devant le monde entier, parce que les ignobles soldats de Saddam Hussein avaient « laissé mourir les bébés sur le sol froid »...
14 députés ont adressé une lettre ouverte à la présidente de France Télévisions pour défendre celui qui a été privé d’antenne à cause de son livre.
Emmenés par Hervé Mariton, 14 députés Les Républicains ont adressé une lettre ouverte à la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte (sur la photo) pour défendre le chef du service météo Philippe Verdier, privé d’antenne pour avoir écrit un livre relativisant les conséquences du réchauffement climatique. « Nous ne souhaitons pas nous immiscer anormalement dans la gestion de votre entreprise, mais les menaces qui pèsent sur Philippe Verdier sont incompréhensibles », car « elles portent atteinte à la liberté d’opinion et d’expression », écrivent ces parlementaires dans une lettre révélée ce jeudi par les sites internet du Figaro et de Valeurs actuelles.
« On peut ne pas être d’accord avec certains des points de vue de Philippe Verdier, nous trouvons cependant très utile de distinguer météo et climat, de dénoncer les risques d’instrumentalisation de la météo, de décrire le conditionnement et les arrière-pensées qui accompagnent la préparation de la COP21 », ajoutent ces députés, parmi lesquels l’ancien président de l’Assemblée Bernard Accoyer, le vice-président actuel Marc Le Fur, et encore les députés Julien Aubert et Alain Marsault.
Mise en cause du GIEC
« L’enjeu du climat est trop important pour prendre le risque de l’unanimité », d’ailleurs « le Talmud le dit, l’unanimité est risque d’erreur », et le propos de Philippe Verdier « contribue à faire vivre la démocratie », selon eux. « Nous ne pensons pas qu’il y ait, dans sa démarche, rien qui puisse justifier l’opprobre et la sanction », martèlent ces élus du principal groupe d’opposition.
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La vidéo de Philippe Verdier sur son licenciement :