La France verse actuellement par an, environ 23 milliards d’euros à l’Union européenne. Cet argent provient de nos impôts. Sur ces 23 milliards, 14 nous sont restitués sous le nom de « subventions européennes » [1]. Nos impôts sont seulement renommés et nous devons rendre compte de ce que nous en faisons et remercier l’UE en affichant partout son drapeau.
À quoi servent les 9 milliards perdus ? Ils servent, pour l’essentiel, à développer l’industrie et l’agriculture hors de France. Ils servent à favoriser les concurrents à l’agriculture et à l’industrie françaises, donc à fermer des sites en France, à augmenter le chômage dans notre pays ! Ils servent aussi à financer la bureaucratie européenne ainsi que des associations et ONG dont les activités sont antinationales, mais ce n’est pas notre sujet. L’Europe, entité physique, historique et culturelle, est bien entendu totalement différente de l’Union européenne qui est une bureaucratie.
Il faut absolument s’attarder sur le point économique. 9 milliards d’euros, c’est le coût de la construction de 180 hôpitaux, ou de 2 500 usines, ou l’installation de 50 000 exploitations de maraîchage ou de 100 000 artisans, financés sur une seule année ! Dans une situation où les hôpitaux en France n’ont plus les moyens de renouveler leur matériel, ou sont tenus de fermer des services, c’est une provocation que de voir de telles sommes s’enfuir du pays. Peut-on imaginer ce que seraient les conséquences, au moins sur la santé publique, de l’installation massive d’exploitations agricoles qui produiraient des produits naturels de qualité, alors que l’union nous oblige à importer les produits frelatés venant d’outre-atlantique ? Combien d’industriels ou d’artisans français aimeraient bénéficier d’aides dont ils ne voient pas la couleur parce que les fonds servent à aider leurs concurrents à l’étranger qui viennent ensuite vendre en France, grâce à la porosité des frontières imposée par l’UE ?
Il ne s’agit pas uniquement du détournement d’impôts prélevés sur les Français et qui sont gaspillés. Il s’agit d’un système pervers qui fait que plus les Français versent d’impôts à l’union, et plus ils donnent de moyens au démantèlement de leur propre pays par le procédé de la concurrence économique. C’est l’exact opposé de l’usage normalement dévolu à un impôt national.
De plus, s’il était besoin, la production effrénée par l’UE, de directives, d’orientations, de normes, a un coût monstrueux sur les entreprises, les particuliers, la société toute entière ; ce coût est évalué au minimum à plusieurs dizaines de milliards d’euros [2]. Rappelons seulement que les normes européennes s’imposent aux entreprises de petite taille, ultra majoritaires, qui n’exportent pas et respectent déjà le système normatif français, de très haut niveau. C’est un nouveau gaspillage. Par contre, on vient sans vergogne vendre en France des produits dont le nom ou la composition ne sont même plus rédigés en français, sans doute pour une meilleure information du consommateur.
En conséquence, bien que les impôts des Français augmentent, les recettes fiscales s’avèrent insuffisantes. La France est sommée de réduire les budgets des services publics et de l’entretien des biens publics, ce qui conduit immanquablement à des problèmes. Les services publics sont alors accusés de coûter cher et d’être inefficaces, et sont bradés au privé, réduisant ainsi le patrimoine des Français et compromettant la solidarité nationale.
Voilà comment, année après année, les Français constatent, impuissants, le gaspillage de leurs impôts dans un processus sournois qui les appauvrit, baisse leur niveau de vie et conduit à une régression sociale généralisée.
Arithmétiquement, plus nous finançons la « construction européenne », plus nous finançons la destruction de notre pays. Pour combattre réellement le chômage et sauver notre pays, il n’existe pas d’autre solution que de quitter l’UE qui fonctionne pour nous comme une escroquerie.
Nous devons retrouver notre souveraineté [3], le plus tôt possible.