Israël a été décrit comme la plus grande menace à la paix mondiale, plus que la Corée du Nord, l’Afghanistan et l’Iran, dans un sondage non publié de la Commission Européenne portant sur 7500 européens, provoquant un tollé international.
L’étude conduite en octobre (2003), portant sur 7500 personnes de chacune des nations membres de l’UE comprenait une liste de 15 pays avec la question « dites-moi si, à votre avis, il présente ou non une menace pour la paix dans le monde ». Israël a été choisi par 59% des personnes interviewées.
La révélation des résultats du sondage par El Pais et l’International Herald Tribune a provoqué d’âpres reproches, avec la demande par une importante association juive de lobbying et de défense des droits de l’homme, le Centre Simon Wiesenthal, que l’UE soit exclue du processus de paix israélo-plestinien, accusant l’Europe de la pire recrudescence d’ « antisémitisme » depuis la deuxième guerre mondiale.
Les résultats apparaissent être le signe de la désapprobation généralisée en Europe de la méthode utilisée par le gouvernement d’Ariel Sharon durant l’actuelle intifada.
Les ministres et porte-paroles israéliens ont également pris grand soin récemment d’insister sur le fait qu’une définition de l’ « anti-sémitisme » moderne devrait inclure la critique de la façon dont Israël choisit de se protéger, définissant cette critique comme une attaque manifeste contre la survie d’Israël.
Des membres du gouvernement de Sharon ont mis un frein aux efforts de Tony Blair et des diplomates qui tentaient une médiation entre les deux parties. Au point que les journalistes étaient informés du fait qu’Israël considérait le Foreign Office (le ministère des Affaires étrangères britannique) comme ayant une tendance « arabiste ».
Réagissant au sondage, le Centre Simon Wiesenthal, qui revendique 400ʹ000 personnes aux seuls Etats-Unis, a initié une pétition pour condamner la Commission Européenne et demander que l’UE ne soit plus représentée dans le Quartet essayant de négocier un terme à la violence entre Israël et la Palestine.
L’enquête arrive aussi sur un fond d’attaques antisémites croissantes en Europe l’an dernier, bien que les preuves dans des pays comme la France montrent que beaucoup sont commises par de jeunes islamistes.
« Le sondage est une indication que les européens ont tout avalé de la campagne de diffamation et de démonisation dirigée contre l’état d’Israël et ses partisans par les dirigeants et médias européens » a déclaré le rabbin Marvin Hier, fondateur du Centre Wiesenthal.
« Ce résultat choquant qu’Israël est la plus grande menace pour la paix dans le monde, plus que la Corée du Nord et l’Iran, défie la logique et est une invention raciste qui montre seulement que l’antisémitisme est profondément implanté dans la société européenne, plusqu’à aucune autre période depuis la fin de la guerre » ajouta-t-il.
Peter Beaumont, le 2 novembre 2003 - Traduction Anne L. pour E&R
Source : http://www.guardian.co.uk
L’étude conduite en octobre (2003), portant sur 7500 personnes de chacune des nations membres de l’UE comprenait une liste de 15 pays avec la question « dites-moi si, à votre avis, il présente ou non une menace pour la paix dans le monde ». Israël a été choisi par 59% des personnes interviewées.
La révélation des résultats du sondage par El Pais et l’International Herald Tribune a provoqué d’âpres reproches, avec la demande par une importante association juive de lobbying et de défense des droits de l’homme, le Centre Simon Wiesenthal, que l’UE soit exclue du processus de paix israélo-plestinien, accusant l’Europe de la pire recrudescence d’ « antisémitisme » depuis la deuxième guerre mondiale.
Les résultats apparaissent être le signe de la désapprobation généralisée en Europe de la méthode utilisée par le gouvernement d’Ariel Sharon durant l’actuelle intifada.
Les ministres et porte-paroles israéliens ont également pris grand soin récemment d’insister sur le fait qu’une définition de l’ « anti-sémitisme » moderne devrait inclure la critique de la façon dont Israël choisit de se protéger, définissant cette critique comme une attaque manifeste contre la survie d’Israël.
Des membres du gouvernement de Sharon ont mis un frein aux efforts de Tony Blair et des diplomates qui tentaient une médiation entre les deux parties. Au point que les journalistes étaient informés du fait qu’Israël considérait le Foreign Office (le ministère des Affaires étrangères britannique) comme ayant une tendance « arabiste ».
Réagissant au sondage, le Centre Simon Wiesenthal, qui revendique 400ʹ000 personnes aux seuls Etats-Unis, a initié une pétition pour condamner la Commission Européenne et demander que l’UE ne soit plus représentée dans le Quartet essayant de négocier un terme à la violence entre Israël et la Palestine.
L’enquête arrive aussi sur un fond d’attaques antisémites croissantes en Europe l’an dernier, bien que les preuves dans des pays comme la France montrent que beaucoup sont commises par de jeunes islamistes.
« Le sondage est une indication que les européens ont tout avalé de la campagne de diffamation et de démonisation dirigée contre l’état d’Israël et ses partisans par les dirigeants et médias européens » a déclaré le rabbin Marvin Hier, fondateur du Centre Wiesenthal.
« Ce résultat choquant qu’Israël est la plus grande menace pour la paix dans le monde, plus que la Corée du Nord et l’Iran, défie la logique et est une invention raciste qui montre seulement que l’antisémitisme est profondément implanté dans la société européenne, plusqu’à aucune autre période depuis la fin de la guerre » ajouta-t-il.
Peter Beaumont, le 2 novembre 2003 - Traduction Anne L. pour E&R
Source : http://www.guardian.co.uk