Après avoir prévenu le Japon de « ne pas jouer avec le feu » après la décision de ce dernier de participer à des manœuvres navales avec les États-Unis en mer de Chine méridionale, Pékin a haussé le ton face à Séoul et à Washington en raison de leur intention de déployer prochainement une batterie de défense aérienne THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) afin de protéger la capitale sud-coréenne de la menace des missiles balistiques nord-coréens.
Cette fois, l’avertissement a été lancé par le Quotidien du peuple, qui est le voix de son maître, c’est à dire le Parti communiste chinois (PCC). Ainsi, dans un commentaire publié le 1er octobre, le journal affirme que « comme tout autre pays, la Chine ne peut être (…) indifférente aux questions de sécurité qui affectent ses intérêts vitaux ».
« Il faut que les États-Unis et la Corée du Sud comprennent que la péninsule coréenne n’est pas le lieu où il faut prendre des risques », ajoute le quotidien. Faute de quoi, prévient-il, si Washington et Séoul « nuisent aux intérêts stratégiques de sécurité des pays dans la région, y compris de la Chine, alors ils seront voués à en payer le prix et à recevoir une contre-attaque en bonne et due forme ».