Le Président, qui décide de la pluie et du beau temps pour 68 millions de Français (on inclut les clandestins), de l’ouverture et de la fermeture des commerces, de la vie et de la mort des indépendants (ceux qui dépendent de leur travail et pas de l’État), se donne « huit à dix jours » pour statuer sur la situation, et décider d’un durcissement ou d’un allègement des mesures qui frappent les Français depuis un an maintenant.
Le roitelet va décider si les Français, qui ont soutenu les Gilets jaunes dans leur grande majorité, méritent de souffler ou de souffrir encore un peu. Cette politique sadique qui mélange procrastination, amateurisme et big data, c’est le résultat tangible du vote extrêmement douteux de 2017 arraché par les forces oligarchiques qui se sont liguées contre le peuple français, qui lui n’a rien vu venir. Maintenant, on en est là, à attendre que le Président, de sa fenêtre, tende le pouce en haut ou en bas.
L’objectif, c’est de mettre le peuple et ses travailleurs sous l’éteignoir social et sous la surveillance des technologies nouvelles. C’est facile à faire en Chine, qui n’est pas vraiment le pays des libertés, c’est plus compliqué en France, qui se dit la patrie des libertés, ce qui gêne considérablement ceux qui poussent à la dictature. Mais pour l’instant, tout a l’air de bien se passer pour les employeurs du petit César : les Français, dans leur majorité, s’ils n’en pensent pas moins, obéissent, coopèrent. Même ceux qui devraient gueuler se taisent, on pense aux porte-voix de Mélenchon et de Marine. Ils portent le masque, on en arrive même à se demander s’ils n’ont pas conclu un pacte de non-agression avec le petit César...
Qui a besoin, pour soumettre la France à la dictature mondialiste et au Great Reset, d’un moyen de coercition permanent, car le coup de l’état d’urgence sanitaire ne pourra pas tenir des années, surtout quand les hôpitaux, malgré la manip vicieuse de la fermeture des lits pour créer une saturation quasi permanente, ne sont pas plus ni moins saturés qu’avant l’ingénierie « Covid ». La presse, sous perfusion d’argent de l’État (le nôtre) est donc mise à contribution pour aller dans le sens voulu, celui de la vaccination non pas obligatoire, mais totale (si le procédé n’est pas le même, le résultat l’est), et celui du fameux passeport sanitaire, sorte de passeport intérieur qui réglera la vie sociale.
Même chez les pires relais carpettes du gouvernement, qui truque tous les chiffres possibles depuis un an (passer des malades aux cas positifs pour maintenir la pression), on est obligé de dire que les Français rejettent ce Führerschein. Avec la carte des bons et des mauvais citoyens, ça sent trop fortement la dictature. Et cela risque de réveiller les traditionnels emmerdeurs gauchistes qui n’ont que le mot discrimination ou le mot fascisme à la bouche. Sauf que là, c’est justifié !
« Celui qui prend toutes les décisions, en France en conseil de défense et qui prend les décisions tout seul, c’est Emmanuel Macron qui aime ce truc-là. Alors les raisons psychologiques qui font qu’il est trouillard au point de vouloir se protéger par la force publique... Moi je pense qu’il a peur tout court de tout. Mais ça c’est mon analyse psychologique, j’ai pas fait psycho, mais je pense qu’il a peut de tout, il a peur de la vie, il a peur des femmes, il a peur des hommes... Ce mec a un problème, je sais pas lequel.
Je suis pas psychologue, j’aimerais que des psychologues se penchent dessus. Mais ce type a un problème. Et quand il prend ce type de décision dans un conseil de défense alors à l’époque où les gilets jaunes défilaient tous les samedis, il n’y avait pas encore le conseil de défense mais aujourd’hui, on est sous conseil de défense, donc pas d’ordre du jour, pas de compte-rendu, débat secret, qui y est ? On ne sait pas.
Et à la fin, un seul prend la décision : Macron. Je trouve que c’est un pays un peu bizarre, pour pas dire autoritaire et pour pas dire les mots. Pour moi, il est fasciste. Quand à un moment, on arrive dans un truc où une seule personne décide et quand on n’est pas d’accord, on a la force publique qui vient vous interdire de parler ou de vous exprimer, y compris pacifiquement... Vous savez à l’extrême droite ils disent il faut nommer les choses pour que les choses changent...
Je considère que l’attitude de ce gouvernement est fasciste et/ou elle glisse vers un fascisme et, enfin elle glisse, à force de glisser, je pense qu’elle a touché un fascisme et j’attends qu’on me démontre le contraire. J’aimerais même qu’on m’attaque en justice pour diffamation parce qu’on pourra aller dans un tribunal...
Donc j’aimerais qu’on m’attaque, que le ministre, le garde des Sceaux, monsieur Moretti, Dupond, et Dupond vas-y, et qu’il m’attaque en disant : " Vous avez traité ce gouvernement de fasciste, vous avez diffamé ce gouvernement ". Puis nous irions dans un tribunal et dans un tribunal, on pourrait ou non démontrer que l’attitude de ce gouvernement tend au fascisme. »
Logiquement, ceux qui sont pour la répression tous azimuts sont les plus touchés par la campagne de psychose gouvernementale, à savoir les plus de 65 ans. On les appelle les Français à risque, ce qui fait toujours plaisir. Risque pour eux-mêmes, risque pour les autres. Autant dire que les retraités, s’ils n’obtempèrent pas, peuvent tuer leurs petits-enfants, selon la logique gouvernementale de l’axe Castex-Véran.
Les lecteurs d’E&R en particulier et les lecteurs lucides en général constateront qu’il en faut beaucoup pour que le mouton français ouvre les yeux sur ce qui se passe réellement. Car il y a le discours de la propagande, omniprésent, qui occupe et intoxique chaque jour du matin au soir les oreilles des moutons, tout en lui voilant la face, et il y a le réel, qu’on peut difficilement nier à moins de vouloir rester complètement con.
« Si l’adhésion à la vaccination est bien réelle, elle ne touche pas équitablement toutes les catégories de la population : il y a en effet un clivage générationnel. Les plus âgés étant plus à risque, notamment les plus de 65 ans, ils sont 77% à souhaiter se faire vacciner contre seulement 43 % des 25-34 ans.
Si les Français sont plus nombreux à se dire prêts à être vaccinés, ils se montrent beaucoup plus réticents à l’idée d’instaurer un passeport vaccinal pour l’accès aux restaurants, cafés et lieux culturels. Ils sont 57 % à y être opposés contre 42 % qui y sont favorables. En revanche, ils sont près de 6 sur 10 (59 %) à être favorables au passeport vaccinal pour l’accès au territoire français. »
Petite statistique marrante en passant : les Français profiteraient d’un passeport intérieur, au cas où il leur serait imposé, pour limiter l’immigration massive... Le sondage global n’est d’ailleurs pas bon pour le petit César et ses larbins : trois Français sur quatre n’ont pas confiance dans la politique menée.
« Concernant la stratégie vaccinale, les personnes interrogées se montrent, dans une grande majorité, critiques face à l’action du gouvernement. Ils ne la jugent notamment ni "efficace" selon 72 % d’entre eux ni "claire" pour 74 %. Cette stratégie n’est pas "cohérente" non plus pour 71 % des personnes sondées. Ils sont même 79 % à penser que cette vaccination n’est pas "menée à un bon rythme". C’est notamment la conséquence des retards à l’allumage et des ratés de la vaccination au mois de janvier. Dans l’ensemble, l’action du gouvernement en la matière "n’inspire pas confiance" à plus de deux Français sur trois (68 %). » (France Info)
La presse aux ordres faisant mal son travail (il ne fallait pas diffuser ce sondage négatif), il reste les organes institutionnels, sait-on jamais. Le CESE, ce Conseil économique, social et environnemental (et bientôt LGBT ?) qui sert à caser les copains avec de douillets émoluments, a lancé cette semaine une consultation en ligne sur le passeport vaccinal, l’air de rien. Il faut imaginer à quel point les têtes de nœud qui ont pondu la question principale se foutent du monde :
« Que pensez-vous du passeport vaccinal ? » : telle est la question posée sur le site participez.lecese.fr jusqu’au 7 mars. En réponse à cette proposition d’un laissez-passer « pour accéder aux lieux aujourd’hui fermés (restaurants, cinémas, stades, musées) », cinq choix sont proposés (de « très défavorable » à « très favorable »), ainsi qu’un champ de commentaire « facultatif ». (Le Figaro)
Autant demander directement : Vous êtes pour le fascisme mondialiste ou pas ?, ce qui serait un choix binaire beaucoup plus clair. Variant(e) : Vous êtes pour le Great Reset ou pas ? Variante suivante : Vous êtes pour plus de pauvreté ou pas ? On pourrait continuer dans la veine avec des Vous êtes pour vous faire égorger par un migrant soudanais ou pas ?, Vous êtes pour un gros attentat en 2021 avant les élections ou pas ?, mais ça ne serait que pure conjecture.
Le problème, quand on est sorti du champ de la normalité, c’est que tout devient possible. On le voit avec la dictature du petit césar, mais on risque de le voir avec la réaction des moutons (malgré les pessimistes) qui un jour ne comprendront plus pourquoi ils se font mordre par les chiens, bouffer par les loups et frapper par le berger, tout en n’ayant plus d’herbe à brouter. Peut-être qu’à ce moment-là, pour paraphraser Alain Peyrefitte, la France s’éveillera... et le monde tremblera.
Pour l’instant, le volcan français ne montre à sa surface que des petites bulles, mais on peut vous dire qu’en dessous, ça bout. Et tous ceux qui font des pâtes (le néolibéralisme fabrique de plus en plus de pâteux) savent qu’à un moment donné, quand l’eau se met à bouillir, on peut jouer comme on veut avec les manettes, on n’arrive plus à contrôler tout ce qui déborde.
Bonus : Gaccio chez Morillot
Inutile d’écouter le traître Denis Robert (mandaté par le lobby pour abattre Chouard) qui vient quémander des sous aux gauchistes qu’il a trahis. Ce qui est intéressant, c’est le passage sur la dictature macronienne. Gaccio, qui a quand même plus de prestance que Robert, trouve les mots justes sur Macron (à partir de 26’50). Il reste néanmoins un indécrottable gauchiste, ce qui limite la portée de sa parole, puisque le gauchisme, toujours, votera pour la Banque (voir la trahison de LFI en mai 2017). Mais dans un combat contre le Mal, on ne fait pas la fine bouche.
Rappel : la révolte du petit dictateur traité de dictateur
Bonus : le passeport vaccinal en Israël
Un vaccin expérimental « allemand » ? Le patron de Pfizer n’a pas l’air très germanique, et ce n’est pas moi qui le dis :https://t.co/oX7v9Fyn9x
— Youssef Hindi (@Youssef_Hindi) February 20, 2021