Le gauchisme ne fonctionne pas, et pour une raison bien simple : il a un faux ennemi, le pseudo-fascisme, et un ami bien caché, la Banque. La Banque veut détruire la gauche et pour ça, elle soutient le gauchisme, qui fait le sale boulot en toute inconscience. Si la base ignore le projet, l’élite gauchiste est dans la duplicité.
La Banque, à travers les médias mainstream et l’école franc-maçonne, monte les têtes vides gauchistes contre les pseudo-fascistes et ainsi interdit tout renversement d’alliance favorable au peuple entier, qui est populiste, de droite ou de gauche, de droite et de gauche.
Le positionnement du boss de Julie – l’oratrice nationale de La France insoumise –, Jean-Luc Mélenchon, est à l’image de cette tromperie : incarnant le populisme de gauche (ce que les socialistes lui reprochent), il refuse la main (ou le bras) tendu de Marine Le Pen qui incarne le populisme de droite, et laisse la Banque (surnommée Macron) filer tranquillement sur la ligne d’arrivée.
Comme Mélenchon n’est pas un naïf, il sait très bien pour qui il joue dans le spectacle truqué de la politique politicienne. Il fait gagner la Banque contre le peuple, et si on avait été en 1870, il aurait été avec Thiers, les Rothschild et les bourgeois contre les ouvriers en armes de Paris.
Appel à voter pour le Diable contre le nationalisme
Naturellement, dans les étages intellectuels du dessous de La France insoumise, on évacue cette trahison flagrante pour concentrer les tirs sur le Front national (RN), cet « ennemi de la démocratie », en réalité de la République bananière franc-maçonne et sioniste. On notera que Julie ne dit pas que le RN est l’ennemi du peuple, car les ouvriers ne votent quasiment plus pour LFI : plus de 50 % d’entre eux votent RN. LFI est un parti de classes intermédiaires et d’employés.
Les observateurs apprécieront la voix de la pimbêche qui descend de trois tons lorsque le jeune frisé lui remémore, sans le vouloir, le douloureux appel de LFI de 2017 à voter Macron, c’est-à-dire la Banque. Macron qui redevient l’ennemi (provisoire, bien sûr) de LFI entre deux élections, après avoir été son ami entre les deux tours...
N’importe quel enfant de 12 ans comprendrait l’arnaque, mais l’intoxication est telle, à base de grand soir, de révolution et autres rêves de singe, que les troupes du traître Mélenchon pensent lutter contre le Diable alors qu’elles luttent pour lui.
À ce niveau de manipulation mentale, c’est de l’art, on ne peut qu’applaudir. Après ça, on peut élever la voix, dire qu’on va dans les entreprises (les travailleurs n’ont rien à faire des discoureurs creux) pour semer la bonne parole de la gauche sociétale qui sert de vigile devant la Banque, rien ne change cette donne fondamentale : la gauche française actuelle est la putain de service de la Banque, et ça s’arrête là. La Banque utilise la gauche sociétale contre le nationalisme – sa vraie bête noire –, la viole, et s’essuie sur elle.
On est simplement déçus pour les électeurs, ces éternels croyants cocus, qui tombent dans le panneau d’un paradis terrestre qu’ils ne verront jamais et de cette fausse opposition qui dure exactement cinq ans moins un jour, le temps d’appeler à voter pour le Diable, et ensuite reprendre le bâton de l’opposition creuse en dénonçant les méfaits du Diable.
Verbatim
Nous sommes à 5’40, Julie parle pour ne rien dire. Ou alors elle ne voit pas que l’écrasante majorité des médias mainstream est d’obédience socialo-sioniste, ce qui ne l’arrange pas puisqu’elle devrait alors admettre qu’elle fait partie du Média Unique, ou de la dictature...
Julie : « On peut pas céder à ce fatalisme-là, et aujourd’hui, ces choix éditorialistes [On préférera « éditoriaux », NDLR], ils sont de plus en plus flagrants. Quand on a CNews qui invite tout le temps les mêmes personnes, les mêmes idées, ça saute aux yeux parce que là c’est de plus en plus gros, et les gens ont besoin d’entendre d’autres sujets, ils ont besoin d’entendre leur quotidien, parce que leur quotidien... »
Jeune : « Alors le problème c’est les médias, selon toi ? »
Julie : « Ben honnêtement aujourd’hui quand on voit que la démocratie, elle est confinée, parce que c’est ça le problème, aujourd’hui on ne peut plus faire de meetings, on ne peut plus aller faire facilement du porte-à-porte, aller vers les gens, aujourd’hui, les liens, ils sont en partie détruits. Donc aujourd’hui qu’est-ce qui reste ? Il reste les réseaux sociaux et il reste les médias. Eh oui, bien sûr, que la bataille, elle se mène là-dessus. »
Après cet échange un peu bateau, Jeune pose à 6’55 une question innocente qui met Julie dans l’embarras. Pour cacher sa détresse conceptuelle, elle hausse le ton et agite son bras, qui prend des airs menaçants.
Jeune : « Julie, est-ce que toi tu fais encore une différence entre Marine Le Pen et Gérald Darmanin et plus largement, est-ce que, au deuxième tour, s’il y a à nouveau Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, La France insoumise réitérera son non-appel à faire barrage à Marine Le Pen et à voter Macron ? Y a pas eu d’appel à faire barrage. »
Julie, décontenancée : « Y a eu un appel très clair. C’est-à-dire pas une voix pour Marine Le Pen, ça, ça a été très clair. D’ailleurs, dans le sondage qui a été envoyé aux Insoumis, c’était même pas une possibilité, c’était même pas une possibilité. C’était soit vous votez blanc, soit vous votez euh, pour, euh, Macron, soit vous allez pas voter. Mais c’était même pas une option envisageable, et ça n’est jamais une option envisageable : l’extrême droite est l’ennemie de la République, c’est l’ennemie de la démocratie, ces gens-là sont antirépublicains et il faut le marteler ! »
Quand Julie rappelle le lyrique et solennel « pas une voix pour Marine Le Pen », les études qualitatives révèlent que 7 % des partisans de Mélenchon ont quand même voté contre Macron en mettant un bulletin « Marine » dans l’urne. Comme quoi, un électeur de Mélenchon sur quinze s’est montré moins borné que ses cadres.
Au second tour toujours, Macron a récupéré seulement 52 % des voix qui se sont portées sur Mélenchon au premier tour. Les autres se sont éparpillées en votes blancs, nuls ou abstentions. Comme quoi le peuple de gauche est largement moins bête – ou corrompu – que ses dirigeants et représentants.
Bonus : le documentaire de l’agent sioniste (et ex-commissaire politique de Laurent Ruquier) Gérard Miller, diffusé le 30 janvier 2017 sur France 3