Le 30 janvier, alors que les bars et les restaurants étaient fermés en raison de l’épidémie de Covid, le vice-procureur de Carpentras, membre du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et délégué de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), buvait au comptoir et mangeait des tapas en compagnie d’un commissaire. C’est ce qui ressort de l’enquête et des auditions confiées à la police par le procureur de la République de Nîmes. Néanmoins, le parquet a classé le dossier.
La procédure contre le magistrat et le commissaire de police qui ont déjeuné dans un restaurant de Carpentras le 30 janvier a été classée sans suite.
Selon nos informations, le fait que le procès-verbal initial d’infraction qui a constaté les faits dans un restaurant du centre-ville de Carpentras n’était pas signé et l’utilisation non conforme des caméras de vidéoprotection ont vicié la procédure. Les règles du Code de procédure pénale n’ayant pas été respectées, le parquet de Nîmes n’a eu d’autres choix que de procéder au classement sans suite. Le procureur l’a confirmé dans un communiqué de presse sans détailler les raisons du classement.
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Le ministre de l’Intérieur a muté le policier à Sarcelles dans le Val-d’Oise. Le magistrat, lui, est soutenu par l’USM. Le ministre de la Justice est resté muet.
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L’histoire anecdotique du magistrat et du commissaire n’est que la pointe émergée d’un immense iceberg de notables, hautes personnalités et riches personnes qui mangent régulièrement dans des restaurants clandestins haut de gamme où port du masque et autres gestes barrières ne semblent plus relever que d’incongruités réservées à la plèbe.
Caviar, champagne, menus de grands chefs et retrait du masque obligatoire...Nos journalistes ont pu pénétrer dans ces fêtes clandestines de haut standing qui se tiennent actuellement à Paris.
@frvignolle Armelle Mehani et @CyrielleStadler en exclusivité pour le #19h45 pic.twitter.com/ClXpIWrVwZ— M6info (@m6info) April 2, 2021
Toutes ces personnes d’un autre monde semblent parfaitement conscientes d’un risque inexistant. Il faut s’accrocher à la barre pour ne pas devenir complotiste et penser que toute cette hystérie sanitaire n’est qu’un roman pour le gentil peuple, lui faire accepter des mesures inacceptables et avancer les pions d’un plan économique précis. Nous nous accrochons, mais ça tangue sérieusement.