Le chef de l’Etat qui a commencé vendredi soir sa tournée au long cours aux Caraïbes a multiplié les bains de foule à Saint-Martin, dans une ambiance survoltée. Toujours aussi impopulaire, le président a lancé la reconquête en vue de 2017. Son entourage ne s’en cache pas.
Une chaleur moite. Des cris : « président, président ! » Quelques Marseillaise, chantées a capela. Une ambiance de campagne électorale. François Hollande a commencé vendredi soir sa tournée dans les Caraïbes par un interminable bain de foule à Saint-Martin, qui n’avait pas reçu de visite présidentielle depuis quinze ans.
À la nuit tombée, plusieurs centaines d’habitants se pressent derrière des barrières, agitant des petits drapeaux français ou des pancartes de « bienvenue, Monsieur le Président ». De nombreux militants socialistes ont fait le déplacement, sous la bannière de leur fédération. En 2012, Hollande avait recueilli 51,5% des suffrages à Saint-Martin.
Entouré de très nombreuses caméras, le chef de l’État se jette contre les barrières pour serrer les mains qui se tendent, le touchent, l’agrippent. Traits tirés par le décalage horaire mais sourire radieux, il savoure. « Vous êtes bien accueilli Monsieur le président ? », interroge un journaliste. « Comme partout ! », jure Hollande, qui s’est lancé dans une entreprise de reconquête des Français, en prévision de 2017, avec un agenda saturé de déplacements pour les prochaines semaines.
« Le président est en mouvement, reconnaît un conseiller élyséen. Il avance, il se déplace, il va à la rencontre des gens. Avant, on disait : il est enfermé dans son palais, il ne peut plus sortir. Ce n’est plus le cas. »
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*François Hollande en visite dans les Caraïbes.