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Ouverture du festival de Cannes : Chiara, maman, l’Ukraine et moi

Avec le jouet de l’OTAN – Volodymyr Zelensky – qui s’incrustait dans tous les événements culturels en 2022, on croyait avoir tout vu question propagande relou. Mais l’Occident, cette version démocratique du lobby militaro-industriel américain, n’en a jamais assez. Il faut que l’objet de la guerre mondiale contre la Russie (le monde… moins un paquet de pays qui font plus des deux tiers de l’humanité) entre dans toutes les têtes du grand public. Journaux, télés et radios font feu de tout bois. Aucun événement de masse, que ce soit le concours de l’Eurovision ou le festival de Cannes, ne doit échapper à l’injonction mondialiste : « il faut tuer le soldat Ivan ». Very culturel, n’est-ce pas ?

 

Ainsi, le 16 mai de l’an de grâce 2023, la doyenne des actrices du cinéma français, seule star internationale française encore en vie, a-t-elle lu un texte larmoyant d’une poétesse ukrainienne. Le manichéisme hollywoodien antirouge des années 50 peut aller remettre son slip : il est pulvérisé.

 

 

De plus, Catherine (mais pas de Russie) était flanquée de sa fille, devenue par la grâce de Dieu maîtresse des cérémonies, une femme dont la carrière n’a pas ébloui le public. Interrogée comme si elle était le dépositaire du talent de sa mère, elle ne montre aucun complexe.

 

 

Propagande de guerre, népotisme décomplexé, les salles devraient encore plus se vider. Flop au cinoche, le festival est aussi un flop en télé, puisque sa diffusion sur France 2 n’a réuni que 12 % du public, juste derrière le 19/20 de France 3 avec 15 %. Canal, qui a retransmis la chose en exclusivité, en grande pompe et à grands frais depuis 28 ans, a eu raison de céder une partie des droits à France Télévisions...

Cette année, la sélection officielle, sous la houlette de la très progressiste Iris Knobloch, qu’on a épinglée ici, a déjà livré son biais : le féminisme.

 

 

Ça promet. Justement, ce biais se retrouve dans la sélection et le jury : la fille Mastroianni en MC, un record de réalisatrices dans la botte, 7 dont 3 Françaises, Justine Triet, Catherine Breillat et Catherine Corsini.

Dans le jury, on retrouve la pornocrate Julia Ducournau avec ses navets provo-tartes. Les amateurs de stars pourront se rattraper avec Johnny Depp, sorti vainqueur d’un procès intenté par une folle, mais ils devront se taper Lilly-Rose, sa fille, qui a un rôle grotesque dans The Idol. Tout se paye, dans ce bas monde.

 

 

On dirait Fatal, de Michael Youn, mais sans la gaudriole. Face à cet assaut de bling-bling, les bourgeois amateurs de social en toc se jetteront sur Ken Loach et l’imbuvable Nanni Moretti, avec son antifascisme préhistorique (relire Pasolini sur le sujet). La communauté LGBT, pour une fois ensevelie sous le rouleau compresseur féministe, se rabattra sur le nouvel Almodovar, qui fait dans le genre bavard. Après, on n’a pas scanné toutes les bandes-annonces, il y a sûrement du gros woke ailleurs.

Finalement, le seul espoir de ce 76e festival, c’est la CGT qui menace de couper le jus dans les salles noires...

La Palme pour Maïwenn ?

 






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