Ces derniers mois, la célèbre présentatrice américaine a multiplié les signaux montrant son intérêt pour la politique, tout en assurant ne pas vouloir briguer de mandat.
Ira, ira pas ? L’élection présidentielle américaine de 2020 est encore loin. Mais la célèbre présentatrice américaine Oprah Winfrey a fait dimanche soir aux Golden Globes un discours qui ressemblait plus à celui d’une femme politique qu’à une vedette de télévision. Son intervention a relancé les spéculations sur une éventuelle candidature à la présidence des États-Unis.
Récompensée par le prix Cecil B. DeMille pour l’ensemble de sa carrière lors de la cérémonie des Golden Globes, « Oprah » a construit son discours sur le mouvement amorcé par l’affaire Weinstein, mais en allant bien au-delà.
Elle a fait le lien avec deux héroïnes de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, Rosa Parks et Recy Taylor, et annoncé l’arrivée d’une « aube nouvelle » pour les femmes et les jeunes filles maltraitées par les hommes.
Beaucoup ont vu dans cette déclaration de neuf minutes un tournant dans la vie publique d’Oprah Winfrey, dont la stature dépasse depuis longtemps déjà celle d’une animatrice, d’une actrice ou d’une femme d’affaires, activités qui ont fait d’elle la première femme noire milliardaire.