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Offensive de l’armée syrienne et des Kurdes contre les jihadistes

L’armée arabe syrienne a lancé une offensive contre l’État islamique pour les chasser de la province de Hassaké, province cosmopolite où vivent arabes, Kurdes, Arméniens et Assyriens, située au nord-est du pays, entre la frontière turque et celle de l’Irak.

Au même moment, les combattants du YPG (force armée kurde en Syrie) ont commencé dans la même région le bombardement des positions jihadistes près de Tall Brak et autour de Tall Tamer dans le but de libérer dix villages chrétiens assyriens occupés la semaine dernière et où 220 habitants ont été kidnappés. 19 d’entre eux ont pu recouvrer la liberté aujourd’hui, moyennant le versement d’une rançon.

À Kobané, les combattants kurdes ont déclaré avoir repris près de 300 villages sur les 350 occupés par l’avancée éclair des colonnes de l’État islamique en septembre dernier.

Dans le sud-syrien, les combats font rage dans « le triangle de la mort » (‪Damas‬-‪Daraa‬-Quneitra), où les fantassins et les blindés, appuyés par l’aviation et des hélicoptères de l’armée syrienne, ont délogé les rebelles de plusieurs villages et collines à l’occasion d’une offensive générale qui a débuté vendredi.

Le Hezbollah libanais, des conseillers militaires iraniens et des combattants chiites irakiens participent également à l’offensive. L’état-major a pour objectif de nettoyer toute cette partie du pays des groupes du Front al-Nosra jusqu’au plateau du Golan occupé par Israël et de les priver de la possibilité de se répandre dans la banlieue de Damas.

L’opposition qui sévit à Alep, s’appuyant sur la même rhétorique jusqu’au-boutiste d’Ankara ou de Paris, a rejeté l’offre de médiation des Nations unies pour une trêve dans cette grande ville du Nord. Staffan de Mistura, médiateur de l’ONU, venait de quitter Damas où il avait obtenu l’adhésion du pouvoir syrien à son plan de paix.

La Commission des « forces de la révolution à Alep » a fait savoir que « la Syrie et son peuple sont un et indivisibles. Le sang de nos frères à Deraa (sud), dans la Ghouta (province de Damas) et à Homs (centre) ainsi que les autres provinces syriennes n’est pas moins important que notre sang à Alep. » Et d’ajouter que l’issue à la guerre en Syrie ne passera que par « le départ de Bachar el-Assad et son état-major et le jugement des criminels de guerre ».

Voir aussi, sur E&R :

Sur les hordes d’islamistes, inféodées à l’occident, qui ébranlent le Proche-orient, chez Kontre Kulture :

 






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