Voici le début de l’article du Parisien du samedi 24 septembre 2016, intitulé « Louveciennes : plus de 1 000 manifestants contre le futur camp de migrants » :
800 personnes se sont rassemblées à Versailles devant la préfecture à l’appel du groupe d’opposition municipal (DVD) Versailles familles avenir, ce samedi. Elles protestaient contre l’éventualité de l’ouverture d’un camp d’accueil des migrants sur le site en friche de Villevert à Louveciennes. « On vient exprimer une colère populaire, sans extrémisme », a martelé Fabien Bouglé, chef de file de Versailles familles avenir.
Les Français qui ne veulent pas de migrants dans leur ville ou leur village sont obligés de préciser que leur réaction n’est ni extrémiste, ni raciste, ni xénophobe, ni dictée par la haine. Comme quoi, la propagande, ça marche ! Elle crée un mur mental qui bloque la pensée naturelle, qui la détourne vers un point calculé, et quand la pensée passe outre (par dessus le mur), sous la pression du réel, le système de propagande peut alors la qualifier de « colère » dangereuse, la dénoncer, voire la criminaliser.
Application de cette petite théorie aux habitants de Louveciennes, une ville très bourgeoise des Yvelines, qui va elle aussi « recevoir » sa gifle de migrants. Une forme de terrorisme oligarchique – puisque l’État français ne fait rien pour sanctuariser son territoire et protéger ses citoyens – parmi d’autres. Pour info, un incendie criminel avec neuf départs de feu a eu lieu sur le site en question.
À suivre, l’article du Figaro sur le même sujet. On y découvre le fonctionnement totalement antidémocratique du saupoudrage de migrants sur le territoire, le peu de cas que l’État fait de ses citoyens, et la réalité de l’injonction oligarchique. Le projet de déstabilisation et d’augmentation de la tension est en marche. Dans quel but ? Un but de politique intérieure, à savoir faire monter la droite nationale et piéger la droite dite classique ? Ou le projet est-il plus grand ?
Nouvelle manifestation contre le projet
d’un camp de migrants dans les Yvelines
La municipalité LR de Louveciennes attend plusieurs milliers de personnes dimanche dans un défilé allant de la mairie jusqu’au terrain convoité par l’État. La mobilisation redouble contre l’installation d’un camp de migrants à Louveciennes (Yvelines), dans ce coin cossu de l’ouest parisien proche du château de Versailles, du parc historique de Marly et du centre commercial Parly 2.
- Le site de Villevert vu du ciel
Depuis une semaine, la perspective d’« un Calais dans les Yvelines » – dont la rumeur annonçait 1 600 réfugiés venant du Calaisis – a mis en émoi le département. Riverains et élus ont appris ce projet par les réseaux sociaux et la presse « sans concertation » et « au mépris de toutes les mesures de sécurité », s’étranglent-ils. L’État, qui recherche des sites dans toute la France pour héberger les migrants, envisage depuis plusieurs mois d’établir un campement à Louveciennes, sur le site de Villevert, un terrain de 22 hectares – soit la surface de la « jungle » de Calais – mais seulement pour « une centaine de migrants », insiste la préfecture des Yvelines pour rassurer la population.
Cette immense friche, proche de l’autoroute et suspecte de pollution à l’amiante, selon le maire de Louveciennes, Pierre-François Viard (LR), est la propriété privée du groupe européen d’immobilier commercial Unibail-Rodamco. Ce dernier, la municipalité de Louveciennes mais aussi l’État travaillaient depuis des années à transformer ce site en pôle d’activités et de logement. Un « projet si avancé qu’on va voter le PLU en octobre », s’étrangle le maire de Louveciennes en craignant de voir s’envoler ce « développement majeur pour la commune et l’agglomération ».
Rassemblement dimanche
Après deux manifestations samedi dernier, l’une sur le site du futur campement et l’autre devant la mairie de Versailles et la préfecture des Yvelines, riverains et élus de toutes les villes et collectivités voisines se rassemblent de nouveau dimanche. Un « cortège de plusieurs milliers de personnes », prévoit la municipalité, doit partir à 15 heures de la mairie de Louveciennes pour se rendre sur le terrain convoité par l’État. « Cet appel global sur toute la zone impactée », est lancé par la mairie de Louveciennes.
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