Le comité des affaires étrangères du congrès US élabore en ce moment un projet de loi destiné à durcir les sanctions économiques et médiatiques contre le Hezbollah.
Selon Al Akhbar, Bride Schneider, l’un des architectes de ce projet de loi, prétend que le Hezbollah "constitue une menace sécuritaire pour les États-Unis, Israël et la région du Moyen-Orient".
Si le projet de loi venait à être adopté par le congrès, une hypothèse à ne pas écarter vu la radicalisation des positions des États-Unis dans leurs négociations nucléaires avec l’Iran, des sanctions draconiennes tomberont sur le Hezbollah et les réseaux "économiques et financiers" dont il bénéficie.
Selon les termes de l’avant-texte repris par Al Monitor, le Trésor serait autorisé à imposer des sanctions aux banques libanaises et européennes qui travaillent avec le Hezbollah.
Al Manar ferait aussi l’objet de sanctions et la nouvelle loi, en cas d’adoption, permettra de sanctionner les satellites qui diffuseront les émissions de cette chaîne.
Ed Ross, un autre représentant du congrès prétend lui aussi que l’amplification de la puissance du Hezbollah est un danger pour les États-Unis, un danger encore plus grand que tout autre danger terroriste.
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