Dans cette interview, disponible sur la chaîne ArdiTube en partenariat avec l’INA, Aldrin, cravate aux motifs étoilés et lunaires, raconte les coulisses de ce moment d’histoire. On y apprend que, si la fusée n’avait pas pu repartir de la Lune, la Nasa et le gouvernement américain avaient prévu de couper les communications avec Apollo et de les laisser mourir sur la Lune sans les voir ou les entendre. « C’est quelque chose auquel je m’attendais. Avais-je peur ? Peur de quoi ? J’ai combattu en Corée, j’ai descendu deux avions… »
L’Américain rappelle aussi le contexte géopolitique entourant la conquête spatiale : « Il fallait battre les Russes. Le monde était menacé par le communisme. Nous sommes arrivés avant eux sur la Lune, ils ont su qu’ils ne pourraient pas réussir. D’une certaine manière, la paix dans le monde est liée au fait que nous soyons allés sur la Lune. » (Le Point)
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Ce jeudi, certains supporters de Fenerbahçe s’étaient faits remarquer en chantant à la gloire de Vladimir Poutine alors que leur équipe affrontait le Dynamo Kiev. Une scène qui a évidemment fait le tour des réseaux sociaux et suscité de nombreuses réactions. Ce samedi, le président du club, Ali Koç, a refusé de s’excuser auprès de l’Ukraine. « Je pense que c’était un slogan inapproprié et inutile, loin de l’identité de Fenerbahçe. Mais que pouvons-nous faire ? Fermer leur bouche ? »
Plus tôt dans la semaine, Vasyl Bodnar, l’ambassadeur ukrainien en Turquie, avait déclaré : « Il est très triste d’entendre de la part des supporters de Fenerbahçe des mots qui soutiennent l’assassin et l’agresseur qui bombarde notre pays. » Ce à quoi Koç avait alors rétorqué : « C’est à l’ambassadeur de l’Ukraine et au porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères de nous présenter des excuses, après leurs propos déplacés. »
Avant de conclure l’affaire en exprimant clairement la position de son club sur ce conflit : « Je condamne ceux qui tentent de donner un sens politique à un slogan qui a duré 20 secondes, comme si c’était une action coordonnée. La position de Fenerbahçe, comme celle de la Turquie, par rapport à cette invasion est nette. Nous ne sommes du côté de personne. Nous avons des joueurs ukrainiens et russes. » (So Foot)
Fenerbahçe fans chanting “Vladimir Putin” after a Dynamo Kyiv player celebrated scoring in this #UCL qualifier.
Absolutely tasteless pic.twitter.com/NocU0MTpbk
— Nico Cantor (@Nicocantor1) July 27, 2022
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« Tout le MV (Mecklembourg-Poméranie occidentale, NDLR) est gay – surtout le Hansa-Hool » , pouvait-on lire sur cette banderole, qui a fait l’objet d’une déclaration immédiate du club. « Une banderole homophobe a été montrée aujourd’hui dans notre tribune nord pendant le match. Nous nous distançons clairement et sans équivoque de tout contenu discriminatoire. La discrimination n’a pas sa place au Volksparkstadion et au HSV ! Notre losange représente la diversité » , a communiqué l’actuel huitième du championnat. (So Foot)
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Pourtant, enfant, Lieke Martens n’aurait jamais imaginé porter un jour ce maillot. Originaire du petit village de Bergen, près de la frontière allemande, celle qui a commencé le football à l’âge de cinq ans, a dû s’imposer pour réaliser son rêve. « Je n’avais pas de modèles féminins. Je ne pouvais pas regarder quelqu’un qui faisait ce que je voulais faire. Je ne savais même pas qu’une sélection néerlandaise féminine existait », a-t-elle décrit au site Players’ Tribune. « Alors j’ai rêvé d’autre chose. Je voulais jouer pour l’Ajax, mon équipe favorite en Hollande. Pas pour l’équipe féminine, mais pour la masculine ».
Jusqu’à 16 ans, la Néerlandaise évolue donc avec les garçons. « J’ai appris énormément et je ne serais pas devenue aussi bonne si cela n’avait pas été le cas », résume-t-elle. Mais son rêve d’intégrer l’équipe masculine de l’Ajax ne se réalisera pas. Lieke Martens est bien obligée de se résoudre à jouer avec les filles. (France 24)
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À l’origine de ce projet, « Lest we forget. N’oublions pas », injonction tirée d’un poème de Rudyard Kipling de 1897, une question qui taraude l’artiste germano-italien depuis la montée de l’extrême droite en Allemagne, au milieu des années 2010. Le programme de l’AfD (Alternative für Deutschland), parti anti-immigration, homophobe, antisémite à tendance néonazie, provoque un choc chez ce quinquagénaire né à Mayence de parents siciliens. « Je me suis dit : “Et moi, que puis-je faire ?” » Que peuvent penser des survivants de l’Holocauste de tout cela ? » Autodidacte, fils d’ouvrier et aîné de sept enfants, le photographe, réalisateur et plasticien écrit ce projet de portraits, dont au début personne ne veut. « J’ai démarché tellement d’institutions ! Je n’avais pas d’argent. On m’a fichu à la porte en me disant : “Luigi, on investit dans le futur, pas dans le passé !” », explique-t-il au Monde.
L’aventure, commencée en 2014, a finalement mené dans le monde entier cet artiste aux allures de biker, catogan poivre et sel, le bras droit tatoué du mot « Liberta ». Des expositions dans 28 villes, à Kiev, Lviv, New York, Washington, Boston, San Francisco, Pittsburgh, Berlin ou Vienne, dont témoigne un livre de photographies, Lest We Forget (Panorama, 2020). Ces rencontres l’ont marqué pour la vie. (...)
Le premier musée qui lui fait confiance est le Mémorial de l’Holocauste à Washington. À son tour, le CRIF a voulu marquer le 80e anniversaire de la rafle du Vel’d’Hiv’, les 16 et 17 juillet 1942, en finançant avec d’autres partenaires le volet français de cette enquête artistique originale, accueillie par le Sénat. (Le Monde)
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On n’en aura donc jamais fini avec Céline. Quand on ne songe pas à publier ses immondes pamphlets antisémites, on exhume de derrière les cadavres plusieurs romans inédits. Ou alors, histoire d’égayer l’été et de ne pas bronzer bêtement, on se permet de proposer à ses lecteurs un hors-série entièrement consacré à sa personne. À quand des figurines Panini tirées des personnages de ses romans ou des pièces de monnaie à son effigie ?
Étrange et singulière fascination que celle exercée par Céline sur le monde littéraire hexagonal. Voilà un auteur qui fut donc la pire des crapules antisémites et dont pourtant on ne cesse à longueur d’années de louer le génie sans que finalement personne n’y trouve rien à redire. Le génie, s’il existe, n’excuse pas tout. Céline fut non seulement maladivement antisémite – maladie hélas extrêmement contagieuse – mais sa haine des juifs atteignit de tels sommets qu’on peut lui incomber une part de responsabilité dans les massacres commis en France comme ailleurs sur les populations juives. D’une certaine manière, sans Céline et ses outrances, il n’y a pas de Vel d’Hiv.
Qu’importe ! Année après année, comme un exercice mémoriel inscrit dans le marbre de la constitution, il faut nous incliner devant la grandeur de cet écrivain hors norme, le seul avec Proust à être de taille à souffrir la comparaison avec les autres géants de son siècle, Faulkner, Joyce et compagnie… C’est là affaire d’honneur national, semble-t-il. Évidemment, eût-il écrit avec une rage aussi égale pareilles infamies envers toute autre minorité – n’importe laquelle – qu’aujourd’hui personne n’oserait entretenir un quelconque rapport avec lui. À raison, la société dans son ensemble ne le permettrait pas.
Mais quand il s’agit des juifs, tout est permis ou presque. (Slate)
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Les habitants de la commune se plaignent depuis de nuisances sonores et d’insécurité. Certains confient aussi à BFM Paris Île-de-France avoir retrouvé des excréments devant leur porte. « C’est insoutenable. Il y a des coups de marteau constamment, des projectiles qui sont lancés, des sacs contenant des couches et un pavé », témoigne l’un d’entre eux.
« Parfois ils font des feux, ils brûlent des matières plastiques ou du caoutchouc donc on est très vite dérangés par ces odeurs. On a peur aussi de partir en vacances, de laisser la maison sans surveillance », explique une autre.
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L’enseignant Jean-Paul Brighelli, auteur du best-seller La Fabrique du crétin, publie un deuxième tome, intitulé Vers l’apocalypse scolaire. Un titre qui traduit sa grande inquiétude…
« Le mot d’ordre est l’égalitarisme. On a mis en place les maths modernes dans les années 1970 pour éviter que les parents aident leurs enfants, afin que les enfants soient à égalité. On a transformé le cours de français en une matière "technique" afin de ne pas favoriser les enfants des bourgeois qui avaient une meilleure plume du fait de leur éducation… Le comble est qu’on aboutit à l’effet inverse. En réalité, l’analyse de Pierre Bourdieu, qui montrait dans Les Héritiers que l’école reproduisait les inégalités, était fausse lors de la parution de son livre en 1964. Cette inégalité est devenue une réalité. Les méthodes ont favorisé ceux qui avaient les moyens d’aider leurs enfants, de les envoyer dans le privé - à commencer par l’actuel ministre de l’Éducation. Cela a favorisé l’entre-soi. Désormais, si on ne peut plus recruter sur le diplôme, on va prendre les enfants des amis, ceux qui ont fréquenté les bons lycées, le bon quartier, ceux qui sont considérés de bonne famille. » (Facebook du Figaro)
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C’est un verdict qui choque, embrase les réseaux sociaux et agite les politiques. Le 21 novembre, la cour d’assises de la Manche a acquitté un jeune réfugié d’origine bangladaise du viol d’une lycéenne de 15 ans à Saint-Lô, dans la Manche, fin 2015. Ce dernier a en revanche été condamné à deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve pour l’agression sexuelle d’une autre jeune fille mineure, à quelques semaines d’intervalle, dans son logement au foyer des jeunes travailleurs de Saint-Lô. Le parquet peut encore faire appel de cette décision.
Au procès, l’avocate de la défense a invoqué des difficultés d’interprétation de son client qui « n’avait pas les codes culturels » pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise, selon un article de La Manche libre qui relate l’affaire.
Le journal évoque aussi le témoignage du capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô devant la cour. « Lors de l’audition de l’accusé en garde à vue, il a dû placer un brigadier entre l’interprète et le mis en cause car ce dernier tentait de lui peloter les cuisses. Selon lui, l’accusé “considère les femmes françaises comme des p****, il a un comportement de prédateur” », rapporte l’article. (Le Figaro)
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Pour les « invertis », la décennie des sixties s’ouvre sur l’amendement Mirguet voté à l’Assemblée nationale. Au mois de juillet 1960, ce texte classe l’homosexualité parmi les « fléaux sociaux », au même titre que la tuberculose ou encore l’alcoolisme. Gilbert n’en a pas souvenir. Cette année-là, âgé de 19 ans, il traîne son adolescence finissante le long du fleuve de sa ville natale, au nord de Paris dans le Val-d’Oise. « À l’époque, je cherchais sur les bords de Seine ; il n’y avait pas de boîte, pas de bar, il n’y avait rien à Argenteuil. » (…)
De ces années, l’octogénaire retient une chanson, Capri, c’est fini, qu’on entendait partout. Celui qui la chantait, Hervé Vilard, avait fait son coming out en 1967, chose rare à cette époque.
Parmi les idoles d’une communauté qu’on ne désignait pas encore comme queer ni LGBTQI+, on trouvait entre autres Sheila. Son ami qui vient dîner ce soir était fan de la chanteuse. Il se souvient aussi de Sylvie Vartan. Et des modèles homos ? « Il y avait Jean Marais et Jean Cocteau ». En l’absence d’une visibilité qui ne soit pas sporadique voire caricaturale, les gays lettrés pouvaient trouver du réconfort dans une certaine littérature. Gilbert se remémore avoir lu Jean Genet, citant Le Miracle de la Rose : « C’était le premier écrivain qui osait parler crûment ». Il exhume aussi de ses souvenirs de la décennie le mot « homophile », qu’il emploiera d’ailleurs une fois pendant notre rencontre. Un terme utilisé par Arcadie – revue et club de rencontre homo dont fera partie son futur époux – qui défendait une homosexualité tout en retenue, entre repentance et lutte pour un soupçon d’existence. (Têtu)
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On pourrait juger la formule provocatrice, comme si on devenait lesbienne d’un coup de baguette magique, façon recette de cuisine. Comme si on enfilait notre cape de super-lesbienne, la nuit tombée, pour aller conquérir le monde. Comme si l’orientation sexuelle était un choix, argumentaire et poncif de certains homophobes. Pourtant, une fois passée la quatrième de couverture de Comment devenir lesbienne en dix étapes, de Louise Morel, publié le 3 juin dernier aux Editions Hors d’Atteinte, on se rend compte qu’il ne s’agit pas de ça.
« Nous sommes très nombreuses à avoir arpenté les terres désolées de l’hétérosexualité avant de rejoindre le pays de Cocagne lesbien », écrit l’autrice qui vit désormais à Berlin. « Quel que soit votre âge, votre situation de couple ou de famille, et quel qu’ait été votre passé, votre futur peut être lesbien » ajoute-t-elle, pleine de promesses. Sous la forme d’un guide pratique façon développement personnel, Louise Morel explore en dix chapitres le chemin intérieur de celles qui se rendent compte que l’hétérosexualité ne leur convient pas, ou plus, et qui se retrouvent parfois perdues quand il s’agit d’explorer leur désir pour les femmes. (20 Minutes)
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#VideoScopie j’ai trouvé une pépite pic.twitter.com/3WoTpc5vSz
— Lamatriiice (@lamatriiice) August 2, 2022
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Emmanuel Macron était habillé en bleu marine, vêtu d’un polo et d’un pantalon de toile, et chaussé de baskets, tandis que Brigitte Macron portait un ensemble fluide et élégant. La visite avait été bien organisée pour que le président de la République, sa femme et leurs enfants ne soient pas dérangés : le quotidien raconte que six gardes du corps assuraient un périmètre de sécurité et de confidentialité. Une table avait été réservée pour eux en bordure de plage, et le président et sa famille ont commandé des pizzas et des poissons grillés. Ce n’est que vers 23 heures, à l’issue du dîner que les touristes et locaux massés au bord de la plage ont pu apercevoir le président de plus près, lorsque sa famille et lui ont rejoint leur véhicule. Le couple présidentiel a été applaudi et un touriste a même lancé : « merci pour tout ce que vous faites », rapporte La Provence. (Gala)
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À droite La baronne Liliane de #Rothschild, descendance James Rothschild, branche Française.
Question : Comment peut-on devenir sans carrière et par enchantement associé gérant chez Rothschild, entreprise Familiale, à 32 ans sans être de la famille ? #Macron #MkUltra pic.twitter.com/m7aFxllr7t
— Kadosh (@archiveskadosh) August 1, 2022