Il y a un mot qui excite le Français, c’est le mot révolution. Certes, il a été utilisé à tort et à travers par les manipulateurs depuis 250 ans puisque la révolution a souvent servi les intérêts de la bourgeoisie plus que du peuple. La révolution, c’est le peuple qui la fait, c’est la bourgeoisie qui en profite. Nous dirons, plus prosaïquement : c’est du travail en plus pour les pauvres, et mal payé !
La révolution, pourtant, permet en un clin d’œil – c’est la croyance populaire, ou la légende urbaine – de renverser la table des valeurs, celle du pouvoir. Soudain, les derniers deviennent les premiers et les premiers les derniers. Ce n’est pas qu’un fantasme : cela a été le cas en 1917 quand les soviets d’ouvriers ont pris le pouvoir dans les grandes villes (Petrograd), entraînant avec eux les soldats, puis les paysans, mais ces derniers à marche forcée, avec un appareil sécuritaire de plus en plus monstrueux.
Cependant, des ouvriers sont devenus patrons, ministres, leurs enfants sont devenus généraux, musiciens, et des bourgeois ont dégringolé l’échelle sociale. On le voit, la révolution, c’est violent, dans tous les sens du terme. Devant l’épouvantable expérience soviétique, des peuples préféreront une révolution non violente, mais là on s’aperçoit qu’il y a ingénierie sous roche. Le pouvoir profond s’accommode très bien de la non-violence ! Il l’entretient même, il la prône, car il sait que seul le pouvoir visible sera touché.
La problématique devient alors : comment déstabiliser le pouvoir profond plutôt que le pouvoir visible, qui est juste un fusible ?
Il n’y avait pas de réponse jusqu’à l’apparition des réseaux sociaux, ce nouveau pouvoir populaire, ou l’opinion par elle-même, une opinion qui n’a pas besoin des médias mainstream pour se forger. Elle se forge toute seule, comme une épée contre l’injustice. Le mot révolution, depuis que l’Internet est devenu le média dominant, dominant tous les autres (télé, radio, presse), fait donc toujours rêver les pauvres et les opprimés, surtout les opprimés, ou ceux qui se sentent en manque de justice. Car c’est l’injustice fondamentale des régimes et non la pauvreté qui produit les révoltes et les révolutions.
Armés de la connaissance des révolutions violentes (1789 France, 1917 Russie) et des révolutions non violentes (1968 Mai, 2018 Gilets jaunes), on peut imaginer une révolution de l’information qui met à bas le pouvoir central, qui s’appuie justement sur l’information, ou plutôt la désinformation. Car l’information fait l’opinion, qui fait le politique. La contestation des Gilets jaunes depuis novembre 2018 (on a failli écrire 1918) a fait trembler les pouvoirs – profond et visible – sur leur socle, mais ils ont tenu bon, car toute la population ne s’y est pas mise.
Le calcul est simple : quel intérêt ont les bourgeois, petits et grands, à participer à une révolte populaire pour la transformer en révolution aux côtés des opprimés ? Aucun, ou pas grand-chose. Les Français ont donc assisté, pour la plupart consternés mais au fond d’eux-mêmes rassurés, à la répression féroce des Gilets jaunes par le Thiers contemporain, le banquier Macron. C’est bien la Banque dont le bras vengeur s’abat sur les têtes des opprimés. Il n’y a plus de faux-semblants, tout est clair et net : même les lobbyistes du pouvoir profond sont montés au créneau pour demander la tête des Gilets jaunes.
Mais il se peut que cela soit la leur qui tombe prochainement. Et pourquoi ? Parce que le Ciel – ou le Big Pharma – vient d’aider la révolution en envoyant ce fameux virus, venu de nulle part, de Wuhan, d’un laboratoire P4 ou de la tête d’ingénieurs sociaux maléfiques, un virus qui déclenche la deuxième secousse contre la table du pouvoir. Les Gilets jaunes avaient réussi à la soulever un peu, c’était ça leur soulèvement, le virus est en train de la soulever encore plus : le pouvoir, pour le Français spectateur, confiné dans sa peur, est devenu meurtrier. Et il compte lui-même ses propres morts ! Lénine avait raison, le capitalisme vendra la corde pour le pendre.
Et là, ce n’est plus la même chose ! Quand il matraque et gaze les Gilets jaunes, cela peut aller de soi. Mais quand la petite et moyenne bourgeoisie est touchée, qu’elle craint pour sa vie, alors tout est possible.
La vieille résistance française à un pouvoir meurtrier, celui qui envoyait les petits gars se faire faucher sur les champs de la Marne par les mitrailleuses de l’ordure mondialiste Zaharoff, soutenu et financé par les puissances oligarchiques et bancaires de tous les pays producteurs du premier conflit mondial, cette vieille résistance est en train de revoir le jour et de viser les responsables.
Oui, on dirait la vieille haine contre les nantis, mais ça, c’est la version des nantis. En vérité, il s’agit d’un réflexe de défense et de survie d’un peuple qui voit où mène la politique antinationale et antisociale pour laquelle ce même peuple, égaré, aveuglé, vote depuis 50 ans ; depuis cette révolution orange qui a installé le mercantilisme américain aux commandes avec son idéologie sioniste – car l’un ne va pas sans l’autre –, histoire d’écraser la spiritualité chrétienne et la logique grecque.
On voit d’ailleurs aujourd’hui que toute spiritualité est condamnée (l’Église doit brûler !) et que toute logique (la logique mène à la vérité) est battue en brèche par ces mêmes puissances médiatico-politiques. On vit une période irrationnelle et déspiritualisée qui appelle à un changement fort, une révolution des esprits, qui va faire tomber les immenses escrocs aux commandes, ces individus qui haïssent la France et les Français mais qui les exploitent jusqu’au trognon, n’hésitant pas à menacer leur vie le cas échéant, lorsqu’ils commencent à comprendre comment et par qui fonctionne l’exploitation.
Oui, le virus est bien la punition « divine » pour la révolte des Gilets jaunes, mais il se pourrait bien que cette énième saloperie oligarchique se retourne contre ceux qui nous exploitent.