Eh oui, chère Noémie, c’est le prix à payer pour l’impopularité de ce régime et de ses soutiens.
On rappelle pour ceux qui nous rejoignent pour la première fois (c’est pas avec l’AFP qu’ils vont s’informer ou devenir plus lucides) que le régime libéral-libertaire du jeune Macron ne tient que sur quelques piliers, bien fragiles devant une révolte populaire en vérité : la police, qui cogne (sur ordre) sur les retraités, la justice, complètement inféodée à ce qui va suivre, les lobbies communautaires (sioniste, LGBT), les loges maçonniques, le CAC 40 et l’état-major de l’armée, les troupes étant évidemment plus proches du peuple que de leurs généraux soumis.
Donc les gars trouvent le moyen de pondre deux feuillets sur moi à chaque fois que j'ouvre la bouche.
Je sais pas comment le prendre https://t.co/0tqqmsOCxD— Noémie Halioua (@NaomiHalll) 8 décembre 2018
Ceci étant dit, on ne présente plus la petite Noémie, qui a rajeuni et féminisé le sionisme dans nos médias. En effet, le sionisme avait la tête de Finkielkraut qui piquait crise sur crise et ne supportait plus la moindre question, et on ne parle même pas de contradiction : là, il pouvait faire un arrêt cardiaque et toute la France aurait été tenue pour responsable et envoyée visiter le camp d’Auschwitz à ses frais.
On voit concrètement beaucoup plus Noémie et beaucoup moins Finky, du coup le sionisme y a gagné en image. Mais au fond, Noémie est aussi sioniste que Finky et c’est pour cela que le grand public n’adhère pas : pas assez français, tout ça. Trop communautaire, trop dans l’invective. Quand on traite les Français d’antisémites du matin au soir, pas étonnant que quand on sort dans la rue, on ne déclenche pas l’amour des foules.
Justement, ce samedi 8 décembre de l’an 1, pendant l’Acte IV des Gilets jaunes, Noémie a croisé Dieudonné autour des Champs-Élysées.
Écoute, Noémie, tu sembles tomber de la lune, mais il fallait s’y attendre nom d’une pipe : Dieudonné est populaire comme tu ne le seras jamais et ce n’est pas de ta faute, tu défends juste le mauvais camp, le camp des nantis, des protégés, des répressifs, des censeurs, de délateurs et ça, c’est pas très bon pour la popularité, pour l’amour du public. Regarde, Dubosc a choisi le mauvais camp, celui de l’élite, et maintenant sa carrière est foutue. C’est ballot !
Gilets jaunes : Korsia appelle les juifs
à réciter la prière pour la République
De manière plus globale le lobby sioniste a la trouille. Certains vont même jusqu’à demander de prier pour la république. On ne sait pas trop ce que recouvre ce terme de « république », auquel on ne met plus de majuscule, mais l’explication réside peut-être dans l’article qui suit.
Accrochez vos Gilets, le grand rabbin Korsia communique, il a envoyé un mail à « l’ensemble du corps rabbinique » ! Hiérarchiquement, c’est encore au-dessus de Macron !
« “En cette veille de Chabbat et de nouvelles manifestations qui s’annoncent potentiellement violentes, je vous invite à faire de ce temps de prières hebdomadaires un moment particulier de ferveur et de convivialité.
Je vous saurai gré de réciter la prière pour la République Française avec une intensité singulière.
Je vous souhaite hanoucca sameah, chabbat chalom et hodech mevorah, car la conjugaison de Hanoucca et d’un nouveau mois qui commence sont le signe que les horizons les plus obscurs peuvent devenir lumineux en un instant, si nous savons rester fidèles à nous-mêmes et à nos valeurs.”
L’organisation radicale Ligue de défense juive (LDJ) a appelé les fidèles à une “extrême vigilance” ce samedi, affirmant se tenir “prête et à intervenir si nécessaire”, ajoutant que des casseurs avaient appelé à “casser du juif”.
La synagogue du Beth Habad a indiqué qu’il n’y aurait pas d’offices samedi matin et samedi soir en prévision de la manifestation sur les Champs-Élysées “afin de protéger la communauté”. »
Suit un interminable article expliquant que les émeutes des Gilets jaunes sont une resucée de la nuit de Cristal.
- Emmanuel Macron et Haim Korsia à la Grande Synagogue de Paris, à l’occasion d’une cérémonie pour Rosh HaShana, le 4 septembre 2018
Le site Times of Israel a cru malin de publier une photo de notre président prisonnier de la Grande Synagogue, ce qui n’est pas très malin, surtout en ces temps de populisme très remonté contre les autorités, quelles qu’elles soient.
On va rassurer nos défenseurs de la « république » : non, Noémie, tu ne crains rien. Quant à la Grande Synagogue, d’après nos calculs, si on prend comme base qu’une simple association communautaire juive est protégée pendant le shabbat par 6 à 8 soldats de Sentinelle, elle doit être protégée par au moins deux divisions blindées, une division aéroportée, une division d’infanterie plus un sous-marin nucléaire qui planque au fond de l’eau vers le pont de Bir-Hakeim.