En se rendant ce matin là où il avait promis aux ouvriers de ne pas les trahir, Nicolas Sarkozy se met dans la peau d’un récidiviste qui retourne sur les lieux de son crime. Il ajoute ainsi l’indécence à la trahison.
En effet, lors de sa campagne électorale, le candidat Sarkozy avait fait naître un véritable espoir parmi les classes populaires. Il s’était adressé aux travailleurs pauvres et leur avait juré de mettre fin aux délocalisations, de mieux les protéger dans une compétition mondiale inhumaine et de leur rendre leur dignité.
Or, le président Sarkozy aura été - une fois élu - le meilleur artisan du système qu’il avait si violemment critiqué à des fins électoralistes. Plus que tout autre, il a conforté le système mondialiste qui dépèce nos industries pour mieux faire travailler esclaves chinois et prolétaires indiens. Plus que tout autre, il a sanctuarisé l’euro, instrument de domination de la finance sur l’économie réelle et véritable machine à délocaliser en masse.
Mais le plus inquiétant, c’est encore que Nicolas Sarkozy, de nouveau en campagne, juge les Français suffisamment stupides pour tomber deux fois dans le même piège !
C’est pourquoi plus que jamais un véritable programme alternatif est nécessaire à droite pour redonner confiance au peuple qui a aujourd’hui toutes les raisons de ne plus croire dans la classe politique qui les gouverne.