Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, du sang plein les mains, fait sa tournée des nations occidentales amies d’Israël pour engranger des soutiens dans sa guerre contre l’Iran.
Une guerre diplomatique en apparence mais qui se double d’une guerre du renseignement, avec la déstabilisation de l’Iran par tous les moyens, d’une guerre économique, avec l’aggravation des sanctions américaines, et enfin une guerre militaire sur le théâtre syrien, où le Hezbollah et les Iraniens installent des bases militaires surveillées et pilonnées par l’aviation israélienne.
Sans oublier les morts de Gaza, tirés comme des lapins par les gardes-frontière israéliens, qui ont ordre de tirer sur quiconque approche les barbelés... d’un pays qui a été volé aux Palestiniens.
« Emmanuel Macron a condamné "les violences des forces armées israéliennes" tout en rappelant "son attachement à la sécurité d’Israël". »
C’est dans ce contexte à haut risque d’embrasement que le déstabilisateur mondial numéro un a rencontré le jeune Emmanuel Macron... qui s’est totalement soumis aux diktats israélo-américains, enfonçant encore un peu plus ce qui reste d’indépendance nationale et menaçant notre économie à l’étranger (PSA en Iran). Pitoyable tableau de la déchéance de nos « élites »...
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu poursuit mardi à Paris son offensive pour tenter de créer un front commun contre l’Iran, lors d’une visite controversée trois semaines après les affrontements sanglants à Gaza.
Le chef du gouvernement israélien a planté le décor dès le premier jour de sa tournée européenne, lundi [4 mai 2018] à Berlin, en mettant en garde Angela Merkel contre un nouvel afflux de réfugiés syriens si rien n’est fait pour contenir l’influence croissante de Téhéran au Moyen-Orient.
Après la chancelière allemande, le président français Emmanuel Macron va réitérer à son tour la nécessité de sauvegarder l’accord sur le nucléaire iranien qui, à défaut d’être parfait, offre aux yeux des Européens le seul garde-fou contre la prolifération nucléaire dans la région.
Selon ce texte signé en 2015 et dont les États-Unis sont sortis avec fracas le 8 mai, l’Iran renonce à toute ambition nucléaire militaire en échange d’une levée des sanctions internationales qui paralysent son économie.
Benjamin Netanyahu, qui a rallié l’Amérique de Donald Trump sur sa ligne, martèle pour sa part que l’accord n’empêchera pas l’Iran de se doter de la bombe atomique et l’aide à financer son expansion régionale (Syrie, Liban, Irak), au détriment de la sécurité d’Israël, en renflouant son économie.
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Le « diagnostic est partagé sur le fait que la présence militaire de l’Iran ou de groupes pro-iraniens en Syrie représente une menace durable », relève la présidence française.
Mais Paris appelle à compléter l’accord existant en discutant avec l’Iran de ses activités balistiques et de son influence régionale, là où Israël est sur une approche beaucoup plus frontale pour forcer Téhéran à renégocier l’accord nucléaire.
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Les associations pro-palestiennes ont appelé à manifester contre Benjamin Netanyahu, qu’elles accusent de « crimes de guerre », dans toutes les grandes villes de France en fin d’après-midi.
Trois syndicats français de journalistes ont aussi jugé « insupportable » qu’il soit reçu par le président Macron.
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