Invitée d’i>Télé ce matin, Najat Vallaud-Belkacem a réaffirmé son soutien à Manuel Valls, notamment dans la guerre que le Premier ministre a déclarée à Dieudonné.
Questionnée sur l’échange concernant Dieudonné, entre François Hollande et des lycéens lors de l’émission de promotion du Président dans Le Supplément sur Canal+, elle a exprimé son étonnement devant ces « jeunes qui ont l’air parfaitement raisonnables et qui en arrivent à des interrogations qui nous perturbent » et de répéter son texte, un brin menaçante : « C’est bien qu’ils les expriment (...), à nous de leur répondre aussi que le racisme, l’antisémitisme, l’apologie du terrorisme sont des délits et pas des opinions. »
Le ministre de l’Éducation nationale a poursuivi en affirmant sans réserve son soutien à la persécution mise en place par l’ancien maire d’Évry à l’encontre du comique :
« Manuel Valls a fait le choix de s’attaquer à Dieudonné et de faire en sorte que ses spectacles soient interdits. On aurait dû être plus nombreux derrière lui, pas seulement les politiques, la société civile, les intellectuels ! »
Elle s’est dite favorable à l’idée avancée par Manuel Valls de mettre en place dans les écoles, l’enseignement de l’art de l’improvisation : « une idée que porte Jamel Debbouze ». « Une activité extrêmement intéressante, y compris pour mieux maîtriser la langue française », d’après Mme Vallaud-Belkacem.
Créer des vocations et faire des « futurs Jamel ou des futurs Dieudonné ? » a suggéré , l’animateur Bruce Toussaint. « Des Jamel tant qu’à faire. Dieudonné a fait énormément de mal dans la jeunesse française », a rétorqué le ministre.
On ne s’étonnera pas qu’un gouvernement dirigé par un amateur soit impressionné par une exercice d’improvisation. On ne s’étonnera pas non plus que la promotrice zélée de la théorie du genre excelle dans l’art de tirer la jeunesse vers le bas...