oui, ils sont tous juifs, et excellents au violon.
Mais comme vous pouvez le voir sur youtube, sur une émission récente d’Arte en 2 parties, intitulée "l’art du violon", un journaliste a demandé (dans le 2ème partie, je crois) au grand Nathan Milstein pourquoi les juifs étaient plus forts au violon que les autres, est ce que c’était lié à la race, etc.
Milstein (juif venant des pays de l’est) s’est quasiment indigné de cette question, ca se voyait au son de sa voix, il a dit :
"je ne crois pas du tout qu’il y ait un quelconque talent des juifs supérieur aux autres du fait de la race, mais alors pas du tout, c’est absurde. S’il y a beaucoup de juifs jouant très bien du violon, c’est essentiellement en raison de l’appartenance à une classe sociale supérieure et bourgeoise à un moment donné dans les pays de l’est où nous pouvions avoir les meilleurs professeurs, grâce à nos possibilités de classe. Et si nous sommes attirés vers le violon, c’est aussi parce que c’est une tradition culturelle..."
Ainsi, ce grand virtuose ne met pas du tout le talent juif sur une particularité raciale, mais sociale.
Ce qui rejoint d’ailleurs les explications de Soral, qui nous dit depuis le début que le vrai débat est presque toujours social (riche/pauvre), et non pas racial ou homme/femme ou autre connerie inventée pour distraire le public du vrai combat à mener.
Sinon, pour revenir sur le violon, j’adore Milstein pour Bach, c’est le top. Et Oistrackh chez Beethoven, Mozart et cie.
Heifetz... je ne sais pas où il est, il est partout... ;-))
Je vais vous dire un truc : écoutez Vasa Prishoda dans la chaconne de Bach, c’est sur YT, une merveille. (un très grand violoniste décrié car nationaliste... toujours la même censure idiote..).
J’ai vu Vengerov en concert, et je le rencontrais dans les années 90 à Paris rue de Rome, le quartier des luthiers, il est merveilleux.
Je me souviens d’un concert de Vengerov au theatre des champs elysées dans les 90’s, il avait joué tout le monde, Mozart Beethoven, Brahms, Haydn, applaudissements normaux, et à la fin on tapait rudement des pieds et des mains, j’étais au 1er rang, je le regardais dans les yeux et lui était tout sourire car il savait ce que tout le monde attendait.
Il nous a fait mariner un moment, et avant de partir, il a empoigné ce violon, et boum, Partita de Bach. Et nous basculâmes dans un autre monde...