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Mort de Marcel Ophüls, auteur du roman antinational Le Chagrin et la Pitié

Qui n’a pas vu Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls, dans la salle ? Aucune main ne se lève. Tous les écoliers de France après les années 70 ont dû se fader ce film de propagande à l’inverse du Péril juif, pensé par Goebbels et sorti en 1940.

 

Le Chagrin est le documentaire qui montre la France non résistante, la France collaboratrice. Il est fait pour briser la réconciliation d’après-guerre voulue par de Gaulle. C’est un film éminemment politique et antifrançais, même si le sujet traité est réel. Chacun sait que la France n’a pas été résistante à 100 %, mais le récit national avait besoin de panser les plaies de la nation, surtout dans les écoles. Toute la zizanie actuelle vient de cette fracture.

Sorti juste après Mai 68, comme par hasard, il met un terme moral, pourrait-on dire, à la période des Trente Glorieuses, à l’insouciance française. Il s’agit de replonger la France dans ses affres, dans le drame, dans Vichy. Lui plonger la tête dans son assiette de merde. Paxton en fera ses choux gras, imposant au « vaincu » une vision américano-sioniste de l’histoire de France post-1940. Seul Zemmour osera revenir sur le contenu de ce film conçu comme un torpilleur de l’esprit national. Avec sa sortie sur le Maréchal et les juifs, pourtant vérifiable, il sera puni par le grand sanhédrin.
En cela on peut dire que Le Chagrin sonnera le glas du roman national pour imposer un roman antinational.

Wikipédia le dit sans ambages :

Comme le souligne l’historienne Sylvie Lindeperg dans le documentaire intitulé « le chagrin et la pitié - la France de Vichy dynamitée » diffusé sur Arte en 2024 : « C’était un film de combat, une machine de guerre contre le gaullisme et sa vision de l’histoire » et plus précisément le mythe gaullien d’une France unie dans la résistance contre l’ennemi hitlérien. Il provoque au sein de la société française, un véritable séisme générationnel. Il met plus spécifiquement en lumière la fracture entre la génération post-68 et le pouvoir, dont l’intérêt a toujours été de laisser dans l’ombre la vérité (le régime de Vichy n’ayant pas protégé les juifs) et ce, afin de ne pas ternir l’image d’une nation en reconstruction.

L’écrivain Michel Mohrt, sur un France Inter qui n’était pas encore gauchisé jusqu’à l’os, l’écrira de manière brutale : « C’est un film qui est un mensonge du début à la fin, qui est mesquin, qui est bas, qui est un film de guerre civile ! » Même Simone Veil, qui siégeait alors au conseil d’administration de l’ORTF (on l’apprend sur Wikipédia) menacera de démissionner en cas de diffusion du film ! Ce n’est donc que dix ans après sa sortie (1971), en 1981, que la France, forcément socialiste avec Jack Lang, le diffusera sur la première chaîne publique. Devant vingt millions de téléspectateurs...

Pour la petite histoire, et parce qu’on en a parlé ici, le producteur de ce film de propagande antifrançaise est le fameux Jean Frydman, dont vous retrouverez les exploits ici. Ci-joint la nécro d’Ophüls par Le Figaro.

Bonus historique

 

Soral face à Ophüls

 






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42 Commentaires

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  • #3535211

    Tous les Français étaient dans la résistance mais ce n’était pas la même :

    - les fous et les irresponsables, en mal d’aventure et de notoriété , résistaient aux allemands : en fait, ils avaient une guerre de retard. (De Gaulle)

    - les plus Français et patriotes résistaient aux nazis car ils ne reprochaient pas aux allemands d’être allemands mais aux nazis d’être allemands.( Petain)

    - les cyniques, eux typiquement républicains, souvent FM, résistaient aux anglosaxons qu’ils accusaient de dévaster l’Europe au nom de la banque.(Laval)

    On peut les classer differemment sur le podium .
    Mais on ne peut pas en exclure un du podium.
    Car l’Histoire a donné raison aux trois.

     

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  • Très bonne idée d’avoir republié cette vidéo. Je l’ai vue en petits morceaux à l’époque. Les mecs sont complètement dépassés, juste pas au niveau comme dit AS ...
    C’est une caractéristique majeure de ces nazes en général. On salue encore la tenue et la correction, la courtoise même, du "patron", devant ces bas-du-front. On comprend bien ce que Soral martèle depuis des lustres ; ces gugusses sont gavés de haine, et ne comprennent rien d’autre que la force brute. Cette vidéo devrait être mise sous le pif de tous les débiles qui traîtent AS d’anti-sermoule. Hugh !

     

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  • #3535232

    A ceux qui n’aimaient pas les "boches" il convient de répondre qu’il ne fallait pas les laisser entrer sur notre territoire pas plus qu’il ne fallait imposer l’infect traité de Versailles.Relisez Bainville..Alors no comment..........
    Ensuite faudrait quand même pas oublier que ce fut Edouard Daladier sans consulter les assemblées parlemetaires , lequel fortement influencé par l’infect Churchill, déclara la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939 et non l’inverse comme certains voudraient nous le laisser croire.

     

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    • #3535695

      Le traité imposé à la France après la défaite de 1871 était plus dur que celui de Versailles.
      Là où je vous rejoins, c’est qu’il aurait fallu refuser l’armistice, envahir l’Allemagne et l’éclater en plusieurs petits États Allemands comme avant, quitte à créer une plus grosse Autriche en et à rétablir des territoires comme la Bavière ou la Saxe, plutôt que d’imposer le traité de Versailles.

       
  • Je réécoute cette vidéo vue il y a quelques années avec autant de délectation. Quel beau judo cher AS ???? ! Une perfection.

     

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  • Je réécoute cette vidéo vue il y a quelques années avec tout autant de délectation...quel beau judo Monsieur Soral ! La perfection.

     

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  • #3535442

    Un torche cul ,qui a pourri les cerveaux jeunes et moins jeunes.
    Bon souvenir de ce débat ou A Soral les avaient mis devant leurs hypocrisies et double jeu modéré/sionard.

     

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  • ...sa sortie en 1971...



    ...a eu des effets désastreux sur la carrière professionnelle de Christian de La Mazière, ancien engagé dans la division SS Charlemagne, qui avait monté une agence de relations publiques en 1952.

    Imprésario, il fréquente Michel Audiard, Pierre Brasseur et Jean Gabin, qui, à l’occasion de sa remise de la Légion d’honneur, insista pour que son ami Christian soit présent à la cérémonie, sous peine de scandale, ‘’On’’avait demandé à Lamazière de rester à l’écart des projecteurs...

    Il a été le compagnon de Juliette Gréco puis de Dalida de 1963 à l’automne 1966.

    André Harris, producteur du film Le Chagrin et la Pitié l’ayant pressé de raconter son expérience dans la SS, un épisode sur lequel il pensait avoir tiré un trait depuis un quart de siècle, il se laisse convaincre, mais son intervention, très remarquée, sonne le glas de son agence de relations publiques, ses clients s’en détournant.

    Deux ans après la sortie du film, il fait le bilan de son engagement passé à travers un livre, Le Rêveur casqué.

     

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  • Un film qui fait partie de la guerre idéologique menée contre la France.

     

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  • Malgré tout le film montrait, en creux, l’engagement des patriotes français contre le bolchevisme. On découvrait Christian de La Mazière (Le rêveur casqué). Pour les patriotes authentiques, donc non sionistes, ce sont des images importantes. Comme celles des femmes tondues et marquées au front au couteau d’une svastika. Aujourd’hui ceux "qui ont produit le film de propagande anti-française" financent le génocide du peuple Palestinien.

     

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  • Vraiment un des entretiens les plus forts que le patron n’ait jamais donné.

     

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