Un jeune militaire français a été mortellement blessé, le 2 mars, lors de combats menés contre les jihadistes repliés dans l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali. L’annonce a été faite par un communiqué de l’Elysée, dans lequel le président Hollande « exprime son profond respect pour le sacrifice de ce jeune soldat ».
Il s’agit du caporal Cédric Charenton, du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP) de Pamiers. Né le 24 août 1986, il avait signé, en décembre 2009 un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre pour une durée de 5 ans.
Grenadier voltigeur à la 2e compagnie de combat du 1er RCP, il est rapidement élevé à la distinction de 1ere classe grâce à son « profil prometteur » et ses « excellentes qualités de soldats ». Après avoir obtenu le certificat technique élémentaire dans le domaine du combat de l’infanterie, il part, en juillet 2011, avec son groupe, en Afghanistan. Moins d’un an plus tard, il est promu caporal.
Projeté au Gabon avec sa compagnie de juin à novembre 2012 au sein du 6e Bataillon d’Infanterie de Marine (BIMa), il s’était particulièrement distingué lors d’un stage commando en jungle.
Quelques semaines plus tard, le caporal Charenton est envoyé au Mali, dans le cadre de l’opération Serval, avec son régiment. C’est au cours d’une opération de recherche et de destruction menée le 2 mars dans l’Adrar des Ifoghas, plus précisément dans la vallée d’Ametettai, à 50 km au sud de Tessalit, qu’il trouve la mort en montant à l’assaut d’une position tenue par les jihadistes.
Le caporal Cédric Charenton était titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale, de la médaille commémorative française avec agrafe Afghanistan et de la médaille non-article 5 de l’Otan – ISAF.
Il est le troisième militaire français mort au combat depuis le lancement de l’opération Serval, le 11 janvier.