Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Mort d’un loup : l’écolo bobo Hugo Clément repris de volée par un vrai berger

Tout a commencé par ce reportage sur la mort d’un loup du petit Tintin de Konbini puis de France 2, issu de l’écurie Yann Barthès :

 

 

C’est ensuite que les choses se sont envenimées : un berger a mal pris la présentation des choses par le globe-trotter parisien...

 

Le choc attendu entre travail productif et travail improductif !

Attention, tous les journalistes ne sont pas des improductifs, il n’y a qu’à voir la carrière (globale) de Pierre Péan, qui s’est attaqué à de sacrés morceaux (Kouchner, Kagame, Plenel-Minc-Colombani). D’ailleurs, on peut distinguer en gros deux races de journalistes : ceux qui s’attaquent à du gros gibier, et ceux qui s’attaquent à du petit gibier. Ce n’est pas la même volonté, pas la même déontologie, et pas la même exposition médiatique, et pas du tout les mêmes récompenses, vous vous en doutez.
Les premiers s’en prennent plein la gueule, les seconds sont portés aux nues.

Schneidermann à Péan : « Pourquoi frôler la ligne jaune ? »

 

Pour revenir sur le dossier « Loup », le berger le dit bien : il faut trouver un équilibre, et c’est pas facile, entre vie sauvage (le loup) et vie domestique (le mouton, le chien, l’homme). Équilibre fragile puisque le loup a été éradiqué puis réintroduit dans nos montagnes, et parce que les écologistes ont pris fait et cause pour cet animal sauvage contre l’avis des gardiens de troupeaux et évidemment des chasseurs. Mais tous les chasseurs ne sont pas des viandards et les louvetiers prélèvent généralement des bêtes sans excès et de manière très contrôlée.

« Depuis le retour des loups en France, l’ONCFS est mandaté pour réaliser le suivi de cette population. “Depuis que les loups sont revenus en 1992, leur population augmente. Aujourd’hui, elle augmente même de façon exponentielle” affirme Murielle Guinot-Ghestem, responsable de l’unité prédateurs animaux déprédateurs à l’ONCFS.

Ainsi en 2017, le ministère de l’Environnement avait commandé à l’ONCFS, dans le cadre du Plan national d’action sur le loup et les activités d’élevage, une analyse des conditions de vie à long terme de la population de loups en France et de prédire son évolution. Un seuil minimum de viabilité, qui représente le risque d’extinction de 10 % sur 100 ans d’une espèce, a été situé à 500 individus pour qu’elle soit considérée comme stable démographiquement en France et a été calculé en fonction de son taux de croissance.

Les résultats de l’analyse sont positifs ; en sortie d’hiver, l’effectif est estimé à environ 530 loups. Cette croissance est le fait d’une densification de l’arc alpin, ainsi que d’une colonisation de nouveaux territoires par ces populations. » (national Geographic)

On ne peut évidemment pas éviter quelques tirs illégaux ici ou là (le trophée est très recherché) mais le loup s’est très bien réadapté en France, et on en compte plusieurs centaines d’individus dans des dizaines de meutes (selon un modèle mathématique complexe car les loups sont difficilement comptables). Et pour mettre tout le monde d’accord (ou essayer), on a même trouvé des bergers qui ont su s’habituer au loup ! C’est un grand et beau reportage de Reporterre :

« Martine et Jean-Michel élèvent des brebis et des chèvres dans les Alpes-Maritimes. Par une adaptation constante au milieu et la mise en œuvre de différents moyens de protection, ils font avec la présence des loups, qui leur tuent toutefois plusieurs de leurs bêtes chaque année. »

L’homme s’habitue tant bien que mal au retour du loup. Du côté des chiens, la jonction est déjà faite : des croisements sauvages (entre chien et louve uniquement) ont déjà eu lieu. En France, ces hybrides seraient 10 % de la population loup et en Italie, déjà 20 % !

 

Bonus : Walden ou la vie dans les bois

Du loup

 






Alerter

131 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • J’aime l’homme vrai face à la tafiole pleureuse. Le ton est direct, franc, sans détour face à du faux semblant, fuyant, fourbe. Je vous laisse deviner qui est de quel côté.

     

    Répondre à ce message

  • #2501223

    C’est marrant cette séquence avec Schneidermann. Pour ma part lorsque quelqu’un m’accuse, j’ai tendance à lui dire qu’il révèle ma nature profonde seulement en surface car au fond c’est bien pire, je lui explique après coup qu’il devrait quand même se méfier du loup sanguinaire qui sommeille en moi car il est en train de le réveiller.
    A force de vouloir jouer aux faux semblant, on fini par créer le monstre que l’on redoute !

     

    Répondre à ce message

  • #2501309

    Je ne me rappellais pas Schneidermann aussi politiquement et sionistement correct, face à un type dont il n’a pas fait le centième du boulot équivalent en terme d’utilité publique.
    C’est épatant cette petite vidéo.

    Schneidermann doit être, à mon avis, le vrai mentor de Denis Robert, l’homme qui reniflait le gaz là où il n’y en avait pas.

     

    Répondre à ce message

  • Je vais me faire un peu l’avocat du Diable mais...
    Que d’excuses pour défourailler à tout-va... sans dec’ on est au XXIè siècle et avec toute la technologie qu’on a on est incapable de protéger un troupeau d’un loup...

     

    Répondre à ce message

    • #2501409

      Non, on tue et on massacre, c’est plus simple et plus rigolo ! Pendant 1000 ans les bergers côtoyaient les loups et faisaient avec ! Mais aujourd’hui faut que les randonneurs des villes qui viennent poluer et souiller la campagne puissent être en sécurité !

       
    • Le « diable » se débrouille très bien tout seul pour se défendre et ne demande rien à personne. Il n’y a aucune « excuse » mais des raisons parfaitement légitimes et explicitées. De même personne n’encourage à défourailler à tout va. Il ne s’agit pas de ça et je ne sais pas où vous avez vu ça sinon dans votre imagination.

       
    • quelle technologie ? Les filets electriques plus la batterie qui faut se coltiner et déplacer tous les jours pour enfermer les brebis dans un enclos qui va être piétiné ? Des radars pour la nuit ? des drones pour le jour ? Alors que le berger à 6 heures de traite par jour, SIX heures de traite et qu’il doit en plus faire le fromage (deux heures par jour) retourner et saler ceux des jours précédents ? Mais vous savez ce qu’est une estive ? Vous les prenez pour des demeurés pour ne pas avoir depuis la nuit des temps des chiens comme le labrit, patou,et maintenant border colley ? Avant ils gardaient le troupeau en montagne avec le fusil en bandouliere ( lupara en Corse)...On ne le voit plus ça...vous voulez que cela revienne. Ecolos occupez vous de vos chats qui eux sont de véritables prédateurs silencieux tuant nichées et musaraignes sans les manger...

       
  • #2501407
    Le 11 juillet 2020 à 10:29 par Bertrand Dudéclin
    Mort d’un loup : l’écolo bobo Hugo Clément repris de volée par un vrai (...)

    Moi je connais des prédateurs qui ont stressé 65 millions de moutons en les confinant pendant 4 mois et en les obligeant à porter un masque !

     

    Répondre à ce message

  • Le photographe animalier le dit lui-même pour voir les loups il suit les troupeaux de moutons !!! C est pas pour rien

     

    Répondre à ce message

  • - Le loup a-t-il été proprement réintroduit en France, où ne s’est-il pas plutôt réinstallé lui-même (avec la complaisance des écologistes) ?

    - Etant issu d’une famille de bergers je ne peux pas approuver le retour d’un prédateur nuisible, hormis dans les zoos pour la curiosité et la science. Pour pousser le raisonnement, si on pouvait réintroduire les dinosaures, les écolos y verraient-ils un inconvénient ? On réintroduirait le ptérodactyle à Tarascon en demandant aux habitants de "vivre avec" ? N’est-ce pas du masochisme ?

    Ce n’est pas antiraciste en l’occurence mais anti-humanité. L’écologie institutionnelle est à la campagne française ce que l’antiracisme institutionnel est à la race française, ou le socialisme à son économie.

    - Les écologistes partent souvent de constats réels, mais n’en donnent généralement pas la bonne interprétation, se focalisant sur des symptômes, n’en comprennant pas le sens, s’en faisant une religion et dérivant vers l’idôlatrie. Ce sont les indentitaires ou les complotistes de l’environement.

     

    Répondre à ce message

    • Certains écolos sont peut-être, comme vous dites, anti-humanité . Mais j’ai l’impression que ce qui est déterminant, c’est que ça emmerde les gens : on leur met dans les pattes un truc plus ou moins menaçant avec lequel ils vont devoir vivre ("vivre avec"). Et c’est là que les médias jouent un sale rôle, comme avec ces autres délires, qu’on commence à bien connaître : immigrationnisme, LGBTisme, antiracisme, féminisme dingo, art contemporain... Ca emmerde les gens, c’est cinglé, c’est délétère ? Ya bon ! Bingo ! On en parle en boucle, on publie, on tend les micros ! Alors qu’il faudrait tirer la chasse, les médias nous le resservent : pouvoir de contraindre la masse à avaler l’inmangeable , à devoir trouver normal ce qui devrait être indéfendable . Hugo Clément n’est pas un pur écolo, il n’est sans doute pas du genre "anti-humanité" .

       
  • #2501742

    Ce genre de faits ne devraient regarder que ceux qui le vivent, localement. Bergers ou autre.

    Les limites du journalisme jacobin..

    Qu’il s’agisse d’un antifa toulousain, plus intéressé pour défendre l’immigré face au français, ou d’un photographe qui préfère suivre des loups pendant 4 ans plutôt qu’un berger ou ses moutons. Les deux sont plutôt fascinés par la violence et la prédation. Un loup leur semble plus intéressant qu’un veau ou un agneau. L’agneau a besoin d’ordre et de paix, et ça n’est pas très bandant pour un progressiste.

     

    Répondre à ce message

  • Dans ce cas précis il n’était absolument pas nécessaire de tuer ce loup. Point final. Le reporter a raison de dire que si on décime une meute ils ne seront plus assez nombreux pour s’en prendre à une plus grosse proie et se vont se rabattre sur un mouton.
    D’autres pays vivent parfaitement en harmonie avec le loup sans devoir le tuer. Malheureusement en France on préfère toujours aller au plus facile en tuant ce qu’on décide qui est nuisible ou pas. Pas pour rien si le lobby de la chasse est si puissant. Alors que la seule espèce nuisible sur cette terre est l’Homme

     

    Répondre à ce message

    • « Dans ce cas précis il n’était absolument pas nécessaire de tuer ce loup. Point final. »
      Pas point final non, car rien ne vous permet de l’affirmer avec certitude, en tout cas bien moins que les intéressés.
      Il est malheureusement possible que certains hommes, et non pas « l’homme » en tant qu’espèce, soient des nuisibles. À commencer peut-être par ceux qui peuvent dans un même mouvement affirmer, comme vous le faites, que les hommes sont des nuisibles tout en se drapant en même temps dans une posture morale. Faut le faire !

       
  • Schneidermann devrait nous dire que si l’on souhaite pénétrer l’âme des choses, alors que le monde écoute Monsieur K et lise « Le Monde selon K », l’autre, celui de Péan (RIP).
    Entre autres KK...

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents