Achtung : tous les couples de gauche qui vont s’équiper chez Ikea doivent savoir qu’ils enrichissent le cœur de la nébuleuse nazie internationale couplée au réseau Odessa !
C’est en substance ce qui ressort des articles de presse qui « fêtent » la mort du fondateur de la chaîne d’ameublement en kit Ikea. Ingvar Kamprad s’est éteint dimanche 28 janvier 2018 (Ikea est ouvert le dimanche) et les médias mainstream n’ont pas été très dithyrambiques avec cet inventeur de génie, probablement parce qu’il est d’essence germanique, corps et âme. C’est très mal vu !
En 1994, un journal suédois révèle les liens d’Ingvar avec un groupuscule légèrement pronazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Ingvar est obligé de s’expliquer, de s’excuser, de rendre gorge. Erreur de jeunesse, inconscience, ignorance... il plaide coupable et s’en sort de justesse. Ouf, le groupe ne sera pas touché (le reste il s’en fout). Mais le boycott des produits nazis ou israéliens n’était pas encore à la mode à l’époque.
Il faut savoir que le sionisme est très présent en Suède – dans les médias et dans l’économie – et que l’assassinat du Premier ministre Olof Palme (pas vraiment résolu à ce jour) le 28 février 1986, présente tous les signes d’un attentat sous faux drapeau avec patsy et double équipe. Palme n’était pas favorable aux implantations nucléaires de l’OTAN en Europe et encore moins aux implantations, pardon, à la colonisation israélienne en Palestine. Deux bonnes raisons pour sortir violemment de la sphère publique. Mais c’est du passé, et ce qui nous occupe, c’est la mort – de vieillesse – de ce bon vieil Ingvar.
Alors que tout le monde focalise sur le passé prétendument national socialiste du boss d’Ikea, on oublie la puissance de l’esprit visionnaire qu’il a fallu avoir pour construire un des plus grands groupes du monde. Ça, la success story, la socioculture veut bien l’accepter, mais pas la construction politique de l’inventeur. Pourtant, elles sont liées !
Imagine-t-on, dans le même genre, un Céline roi du pamphlet et en même temps pro-société bourgeoise et pro-sioniste ? Non, ça n’irait pas ensemble. Le génie d’Ingvar et son positionnement politique sont donc liés. Il représentait les valeurs germaniques – même si on est toujours un peu exalté quand on a 20 ans – c’est-à-dire le courage, le travail, le respect des anciens, le goût de l’ordre, de l’autorité... On rappelle qu’Ingvar est né en 1926 et que la neutralité pendant la guerre de la société suédoise était très bienveillante à l’égard du grand voisin allemand, ce proche cousin germanique (idem avec le Danemark). Minerai de fer et soldats de la Wehrmacht ont transité sans sabotage aucun par les chemins de fer suédois pendant le conflit mondial.
dont voici quelques images affreuses sur un chant guttural)
Fin 1940, Ingvar a 15 ans, et il milite dans les Jeunesses nordiques selon certaines sources que la presse mainstream va reprendre avec délectation. C’est sûr que le jeune Ingvar n’est pas un antifa : il aime l’Ordnung et c’est en 1943 qu’il crée Ikea à partir de la petite entreprise familiale qui ne faisait pas encore dans le meuble. Le meuble, lui, viendra en 1947. Et c’est en 1956 que l’ex-admirateur du national socialisme trouve l’Idée qui va le rendre riche et célèbre : rationaliser la chaîne de production-vente en proposant un meuble à plat que l’acheteur montera lui-même grâce à un mode d’emploi simplissime.
La suite est connue : Ingvar 4e fortune mondiale, des magasins partout dans le monde (403 dans 29 pays), 190 000 employés et un CA de 38 milliards, un succès qui ne se dément pas. Ikea équipe les jeunes couples ou les familles pas trop fortunées qui veulent du rapide et du pas cher. Un créneau populaire auquel les autres fabriquants n’avaient pas pensé.
Le plus drôle, c’est qu’Ikea charrie aujourd’hui une image archi bien-pensante que l’on devine dans son catalogue, pour qui ose le feuilleter : les femmes (souriantes) y sont omniprésentes, les hommes effacés ou habillés de tabliers de cuisine, les migrants de plus en plus présents (ils ne sont pas bleus aux yeux blonds), le passé nazi est bien loin !
Et pourtant, Ikea est une idée très socialiste et très nationale dans l’âme. Quelque chose qui concentre les qualités que l’on reconnaît aux Germains et aux Vikings, ce goût de l’ordre, de la précision, du travail bien fait, de la ponctualité, toutes ces vertus qu’on a un peu de mal à trouver en France, n’est-ce pas.