Voici un extrait du concert de mandoline droit-de-l’hommiste donné le 27 novembre dernier par BHL dans le cadre du Salon du mondialisme organisé à Lyon par le quotidien Libération en partenariat avec son homologue israélien Haaretz (1).
Animé par Annette Lévy-Wiilard, le récital fut également l’occasion de connaître Mustafa El-Sagezly, businessman déserteur qui passa de longues années aux Etats-Unis avant d’être parachuté mougeon-chef de la résistance civile libyenne.
Donnant du « Monsieur Bernard » à celui qu’il considère comme le « représentant de la France » dans cette histoire, l’insurgé en costard, que BHL désigne en retour par un patronyme sec dépourvu de Monsieur, a le charisme et la fierté du collabo qui ne sont pas sans rappeler le port orgueilleux du chien occupé au soulagement d’intestins.
Pour la petite histoire, c’est lui qui est mandaté par notre milliardaire va-t-en-guerre pour conclure le projet de jumelage Lyon-Benghazi avec l’obéissant Gérard Collomb.
Répartis en petits groupes au milieu du fan-club accrédité, notre intervention a permis au sayan de dire avec satisfaction son absence totale de légitimité en même temps qu’elle a ouvert la voie à une certaine contestation en salle. Petit bordel mais bordel quand même.
Evidemment, il nous fut ensuite impossible de récupérer le micro pour répondre à la typique logorrhée botulienne
(1) : la question du jour était En Libye, l’islam radical est-il soluble dans la démocratie ?