« Mon Combat 2 : trash, moderne et radical » : une chronique de la revue Réfléchir & Agir n°59.
Nous avons longtemps cherché un dessinateur pour R&A. Le plus doué d’entre eux – Konk pour ne pas le nommer et dont j’avais été l’éditeur chez Auda Isarn – ne voulait plus rempiler. Plusieurs années passèrent sans que quiconque n’attire notre attention. Et puis vint Adolf.
Immédiatement, j’ai senti que nous avions là la relève d’un dessinateur comme Konk. Comme lui, il a cette étincelle d’humour (comme le punch chez un boxeur, on l’a ou on l’a pas, ça ne se travaille pas) et cette singulière liberté et irrévérence envers toutes les escroqueries de notre époque : vivre ensemble, homopholie, l’hyperclasse mondiale qui nous dirige, abrutissement des Français (et des Européens) et, lucidité/courage suprême (qui manque encore à beaucoup dans la mouvance), le rôle moteur dans notre pourrissement d’un petit peuple bien connu.
Adolf, nos lecteurs le connaissent car ses dessins rythment chaque parution de R&A (et on en retrouve quelques-uns dans cet album). Emmanuel Ratier ou Konk l’adorent, et c’est mérité. Il est trash, moderne et radical – et c’est un peu le définition de R&A nous l’espérons.
La bande-annonce éternelle de Mon Combat 2 :