Une lettre de mission a été envoyée à quatre services administratifs par les ministres de la Santé, de la Transition écologique et de l’Économie. Ils ont deux mois pour rendre un rapport sur l’exposition aux ondes 5G et les bonnes pratiques internationales en la matière.
[…] Charge à eux de se pencher sur les effets sanitaires de la 5G et d’en rendre compte dans un rapport le 7 septembre prochain – deux semaines avant l’attribution des fréquences 5G aux opérateurs.
En pied, on trouve quatre signatures : celles d’Élisabeth Borne, d’Olivier Véran, de Bruno Le Maire et d’Agnès Pannier-Runacher. Le message d’unité est clair. « Les quatre ministres conviennent qu’il faut que la 5G soit déployée comme prévu en fin d’année », décrypte une source ministérielle.
Il y a quelques jours à peine, les ministres de la Santé et de la Transition écologique se fendaient en effet d’un courrier à Édouard Philippe, lui demandant d’attendre les résultats de l’expertise de l’Anses […]. Olivier Véran et Élisabeth Borne demandaient un report. Ils auront un rapport.
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Mais si le gouvernement a choisi d’avancer, c’est aussi qu’il sait qu’attendre quelques mois ne changera pas la donne. « Les conclusions de cette expertise de l’Anses sur la 5G sont attendues à la fin du premier trimestre 2021, sans que l’on puisse espérer qu’il s’agisse d’une réponse définitive sur les risques liés aux ondes électromagnétiques, qui font l’objet de travaux scientifiques de long terme », peut-on lire dans la lettre de mission. En clair : on ne saura rien de manière définitive sur la 5G avant d’avoir essayé.
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