Nouvelle épine dans le pied pour la majorité. Le président LREM de l’Assemblée nationale a été mis en examen, dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 septembre à Lille (Nord), pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Il a été entendu par trois juges d’instruction lors d’un « interrogatoire de première comparution » au tribunal de grande instance de Lille, où l’affaire a été dépaysée.
Soutenu dans ses rangs
Alors qu’il l’avait déjà soutenu au moment de la révélation de l’affaire en 2017, Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance à Richard Ferrand, selon son entourage contacté par franceinfo, jeudi. Plus tôt dans la matinée, le président du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, avait également apporté son soutien au président de l’Assemblée nationale, déclarant sur franceinfo : « Je ne doute pas que l’examen des faits démontrera son intégrité ».
Il « doit partir » pour Anticor
Interrogé sur franceinfo, Jérôme Karsenti, avocat de l’association anticorruption Anticor qui s’est portée partie civile dans ce dossier, a expliqué :
« Pour nous, Richard Ferrand doit partir, en raison de l’équilibre des pouvoirs et de la manière dont les institutions doivent fonctionner. » Il a également jugé que « cette mise en examen [allait] perturber les institutions ».
Il entend rester à son poste
Juste après l’annonce de sa mise en examen, Richard Ferrand a annoncé, dans un communiqué transmis à l’AFP, être « déterminé à poursuivre [sa] mission » à la tête de l’Assemblée. Il a également assuré « rester serein sur l’issue de la procédure, au regard du classement sans suite de l’ensemble des griefs de la première plainte » en octobre 2017, « d’autant plus qu’aucun élément nouveau n’a été versé à ce dossier dans lequel il n’y a ni préjudice ni victime ».
Lire l’article entier sur francetvinfo.fr
Rappel : quand Ferrand fustigeait François Fillon...
REVOIR | "Quelqu'un qui prétend pouvoir être le garant de nos institutions et qui appelle à manifester contre la justice." @RichardFerrand pic.twitter.com/Yp5aoVnuAa
— France Inter (@franceinter) March 3, 2017