En résumé, la fin programmé du capitalisme (qui marquera la fin « des sciences économiques ») et lié aux limites des ressources de notre planète, mais aussi à une erreur d’appréciation lors de la signature des accords de Bretton Wood en 1944 quand que le dollar pesait 50 % du PIB mondial, contre seulement 20 % aujourd’hui.
L’erreur à l’époque était d’avoir fait de la monnaie nationale américaine une monnaie d’échange sans un contrôle international. Cette erreur a favorisé la quête d’usure et de pouvoir de quelques uns. Usuriers aujourd’hui à la tête des institutions financières transnationales qui ne veulent pas abandonner le dollar, sous peine de voir leurs rêves hégémoniques s’effondrer avec eux.
Un monde régionalisé multipolaire, avec des monnaies perdant de leurs valeurs au fil du temps seraient des solutions pour éviter le chaos social. Mais, comme l’indique Mikhail Khazine, les usuriers préfèrent livrer le monde au chaos et au cauchemar, au travers de très nombreuses guerres régionales et « métalocales », plutôt que de renoncer à leurs objectifs de domination.
Même la Russie n’est pas épargnée par ce chaos social à venir, car en son sein de nombreux oligarques ont aussi beaucoup à perdre si le dollar venait à disparaitre.
Dans ce schéma de guerre économique se profile donc une guerre politique. La Russie n’a donc d’autre choix que de sortir du dollar au plus vite pour créer sa propre zone économique si elle veut éviter de sombrer elle aussi avec le dollar.
L’Europe de l’Est, quant à elle, va être livrée à un chaos pire que la grande dépression de 1873-1896 qui marqua la fin du XIXe siècle.
Voir aussi dans les articles annexes :
"Le monde à l’aube d’un changement de paradigme économique ?"
Répondre à ce message