Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Messianisme

"Nous, les Américains, nous sommes en quelque sorte le peuple élu, privilégié – l’Israël de notre temps"

Dans le contexte d’un dialogue houleux entre les États-Unis et la Russie suite à la lettre de Vladimir Poutine au peuple états-unien, voici le texte d’un écrivain parmi les plus célèbres outre-Atlantique. Bien que daté, il illustre assez bien un certain messianisme constitutif de l’identité du pays, et pourra éclairer, peut-être, ce sentiment d’exception que dénonçait le président russe.

« Dans les temps anciens, Israël, après avoir fui le lieu de sa servitude, ne suivit pas les coutumes des Égyptiens. Ce peuple avait reçu une mission formelle : il y avait pour lui du nouveau sous le soleil. Nous, les Américains, nous sommes en quelque sorte le peuple élu, privilégié – l’Israël de notre temps ; nous portons l’arche des libertés du monde.

Il y a soixante-dix ans, nous avons échappé à l’asservissement ; et outre notre droit d’aînesse – qui comportait tout un continent –, Dieu nous a accordé, en guise d’héritage futur, les vastes domaines des païens politiques, qui viendront encore s’étendre à l’ombre de notre arche, sans que s’élèvent des mains tâchées de sang.

Dieu a prédestiné notre race pour le bien du genre humain, à de grandes choses : et ce sont de grandes choses dont nos âmes sont pleines. Le reste du monde sera bientôt dans notre sillage. Nous sommes les pionniers du monde ; l’avant-garde envoyée à travers les déserts vierges de l’inconnu pour tracer une voie neuve dans le Nouveau Monde qui nous appartient. Dans notre jeunesse réside notre force, et dans notre inexpérience notre sagesse. À un âge où d’autres nations ne savent que balbutier, notre voix sonore résonne au loin.

Trop longtemps, nous avons douté de nous et trop longtemps nous nous sommes demandé si le Messie politique était vraiment arrivé. Mais il est venu en nous, et nous n’avons qu’à suivre ses suggestions. Et rappelons-nous toujours que nous serons sans doute les premiers, dans l’histoire de l’humanité, à faire de notre égoïsme national une philanthropie illimitée : car nous ne pourrons créer une réforme bienfaisante en Amérique sans en faire le don au monde. »

Herman Melville, La Vareuse blanche, 1850,
cité par François Thual dans « Géopolitique des États-Unis »,
Revue française de géopolitique, n°3, 2005

 

 

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 






Alerter

32 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #526305
    Le 14 septembre 2013 à 08:42 par arkhamian
    Messianisme

    Cette idée d’élection, de destinée manifeste, n’a en fait rien de particulier aux Etats-Unis, même si ce pays en est, avec Israël, le plus puissant dépositaire aujourd’hui. C’est une idée qui est constitutive de la mentalité américaine, comme de tous les peuples protestants (ou juifs) s’abreuvant principalement à l’Ancien Testament. Il en été de même pour les Boers hollandais en Afrique du Sud (puis les Anglais les supplantant). On trouve d’ailleurs une très belle, très humaine illustration de cette mentalité dans "L’Alliance" de Michener. C’est une mentalité dangereuse, mais aussi très forte, qui a permis à ces nations de devenir ce qu’elles sont devenues... pendant que nous... Preuve que la dimension sacrée de l’établissement et de l’épanouissement des sociétés humaines est une condition nécessaire à leur pérennité. Et en même temps que, la puissance matérielle mise entre les mains de telles sociétés, il leur est très difficile de ne pas abuser de leur pouvoir...
    J’encourage ER à diffuser ce genre de textes, fondateurs dans l’étude des civilisations, et de leurs rapports entre elles. Et j’encourage tout le monde à se procurer d’urgence "Grammaire des Civilisations" de Fernand Braudel.

     

    Répondre à ce message

    • #526533
      Le Septembre 2013 à 12:57 par rocbrun
      Messianisme

      On pourrait aussi ajouter l’islam , isn’t it ? La composante messianiste est très présente dans l’islam il me semble : le Califat ... l’établissement d’un empire qui fait régner la loi de Dieu sur la terre etc ...
      On pourrait ajouter aussi le communisme ! comme forme de messianisme sans Dieu ... établir l’unité du genre humain par la fin des rapports de classe ... une forme d’empire du bien là aussi ... et là aussi très agressif comme pour l’islam et le messianisme américain.
      Rocbrun.

       
    • #527342
      Le Septembre 2013 à 10:00 par anonyme
      Messianisme

      .
      On pourrait aussi ajouter le catholicisme, mot qui signifie « vocation universelle », et ses missions envoyées à travers le monde pour évangéliser les païens en leur apportant la bonne nouvelle, parfois en leur forçant un peu la main...

       
  • #526348
    Le 14 septembre 2013 à 09:41 par kabouli
    Messianisme

    Tout nationalisme est "juif"comme l’explique très bien dans "le siècle juif" l’américano-juif Yuri Slezkine. Tout nationalisme repose sur le sentiment que son peuple est l’élu de dieu.Le nationalisme est en effet un retour à la thérie du peuple élu combattut par le christianisme
    L’immense Hermann Melville ici ne veut pas dire que les américains comme lui se sentent supérieurs aux autres peuples mais au contraire que son peuple veut ouvrir son nationalisme afin que celui-ci n’oppose plus les peuples entre eux et retrouve l’universalisme chrétien . C’était aussi le sentiment des premiers révolutionnaires français de 1789.... qui anticipaient ainsi eux aussi sur ce que deviendrait le nationalisme moderne travaillé par le libéralisme.

     

    Répondre à ce message

    • #526790
      Le Septembre 2013 à 16:51 par hegeliano-chrétien(catholique)
      Messianisme

      tu veux dire qu’il faut séparer le bon grain de l’ivraie et le patriotisme du chauvinisme ?
      je prends

       
    • #527099
      Le Septembre 2013 à 22:28 par kabouli
      Messianisme

      Je veux dire aussi que le nationalisme de Melville s’est affranchit des frontières pour devenir idée.

       
    • #527214
      Le Septembre 2013 à 00:59 par Arr
      Messianisme

      C’est entièrement faux. Le nationalisme n’a jamais admit intrinsèquement une hiérarchisation des nations entre elle et donc un rapport de supériorité et d’infériorité. C’est tout simplement un mensonge qui s’est fabriqué et se fabrique pour transformer l’exaltation nationale en vague cousin du racisme - qui est la hiérarchisation des races - et ainsi se décrédibiliser.

      Le nationalisme n’est ni dominateur, ni libérateur par nature mais il peut l’être comme bien d’autres choses.

       
    • #527223
      Le Septembre 2013 à 01:18 par youp
      Messianisme

      Désolé, mais ce n’est pas exactement (du tout) ce que dit cet excellent bouquin.

       
    • #527934
      Le Septembre 2013 à 21:21 par kabouli
      Messianisme

      @youp que voulez vous dire ? c’est du mot à mot...

       
  • #526368
    Le 14 septembre 2013 à 10:11 par Melchissedech
    Messianisme

    Les élucubrations d’un cerveau malade dans un style pompeux et ténébreux, ce délire logorrhéique est à vomir !
    Je pense à ces millions d’indiens exterminés par le peuple élu, je pense à tout le peuple noir humilié et martyrisé dans sa chair par le peuple élu, je pense aux chinois exploités dans la construction du cheval de fer par le peuple élu, et enfin je pense à tous les hommes et les femmes de ce monde qui subissent le fléau cruel de cette nation putride.
    Que Dieu ait pitié des hommes justes !

     

    Répondre à ce message

  • #526385
    Le 14 septembre 2013 à 10:29 par anonyme
    Messianisme

    Nous, les Américains, nous sommes en quelque sorte le peuple élu, privilégié – l’Israël de notre temps ; nous portons l’arche des libertés du monde.



    Crazy Horse , Sitting Bull , Red Cloud , Cochise , Geronimo , Quanah Parker , Tecumseh , Chef Joseph...

     

    Répondre à ce message

  • #526462
    Le 14 septembre 2013 à 11:44 par Intifada
    Messianisme

    "Nous, les Américains, nous sommes en quelque sorte le peuple élu, privilégié – l’Israël de notre temps ; nous portons l’arche des libertés du monde".

    Bon sang ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire ! Peuple élu de Satan, certainement mais surement pas de Dieu et des hommes.

    "Dieu a prédestiné notre race pour le bien du genre humain"

    On en rirait presque ! Les Indiens d’Amérique, les Vietnamiens, les Afghans, les Irakiens et les Palestiniens pour ne citer qu’eux apprécieront.....

     

    Répondre à ce message

  • #526480
    Le 14 septembre 2013 à 12:04 par Tremah
    Messianisme

    Par honnêteté intellectuelle, précisons que les Américains ne sont pas les seuls à avoir cultivé l’idée de leur "exceptionnalisme" et avoir légitimé leur domination au nom de la supériorité de leur modèle civilisationnel.

    Cette idée romaine a été reprise par la plupart des peuples occidentaux qui ont atteint le statut de puissance dominante : les Anglais, les Français, qui ont développé un messianisme laïc et égalitaire sous la Révolution, Napoléon et sa fameuse "étoile", les Allemands - Hitler rêvait de fonder une nouvelle Rome -, les Américains...

    ... et les Russes. De ce point de vue, je dirais même que le messianisme russe, teinté de mystique chrétienne, est le plus proche historiquement du messianisme américain. Dostoïevski n’est pas moins exalté que Melville quand il évoque le génie du peuple russe et sa supériorité culturelle. Il n’hésite pas à parler de "Dieu russe" et estime que la peuple russe est le seul à pouvoir "apporter le bonheur à l’humanité".
    Les élites Russes ont longtemps cru que la Russie était vouée à devenir la "troisième Rome", le phare culturel et religieux de l’Europe. La doctrine panslaviste est également un messianisme. Jusqu’à l’avènement du communisme, les théories millénaristes et messianistes nourrissent de nombreuses sectes dont certaines sont apocalyptiques (voire antichrétiennes). La Russie tsariste finissante baigne ainsi dans une atmosphère mystique et crépusculaire (Raspoutine...)
    Ce messianisme se diluera naturellement dans le messianisme collectiviste et scientifique de l’ère soviétique.

    "Chaque grand peuple croit et doit croire, s’il veut vivre longtemps, qu’en lui et lui seul se trouve le salut du monde, qu’il vit pour se trouver à la tête des peuples, les unir à soi et les mener dans un concert uni vers le but final qui leur est destiné."

    "La mission du peuple russe est panslaviste et panhumaine."

    Dostoievski

     

    Répondre à ce message

  • #526482
    Le 14 septembre 2013 à 12:05 par A.D.
    Messianisme

    "L’univers de Melville est dominé par la mer. Mais l’écrivain va bien au-delà de l’expérience vécue et de la science livresque, donnant à ses récits une portée mythique.Romancier de l’ineffable et de l’indicible, il touche à l’allégorie et au symbolisme afin de mieux mettre en scène les dilemmes de l’âme, le conflit biblique entre le bien et le mal qui ont hanté son esprit tourmenté. C’est un puritain hanté par le doute : Comme beaucoup de ses contemporains, Melville est obsédé par le conflit entre le bien et le mal.
    Avec "Moby Dick", (le behémoth/Leviathan dans la religion juive symbolise le démon du mal, dans le liv. de Job c’est la Bête) épopée qui focalise toutes les tensions de l’écrivain, Melville tente de réconcilier son désir de croire en la noblesse de l’homme et sa certitude de l’existence du mal. Dans ce récit lesté de symbolisme Melville, dans un style parfois mélodramatique, ose poser des questions qui, au XIXème siècle, sont encore autant de tabous. Il se querelle avec le Dieu calviniste de la Nouvelle-Angleterre. Ce n’est qu’à la fin de sa vie, dans sa poésie et dans Billy Budd, dont le héros, âme simple et « nouvel homme » américain, personnifie la bonté, que Melville s’approchera d’un sentiment de réconciliation. Certes, une amère ironie n’est pas absente du roman, c’est de force que Billy Budd est enrôlé sur un navire anglais appelé... les Droits de l’Homme, et sa fin est tragique ; il y perce pourtant une lueur d’espoir dans la bonté et le pardon. On retrouve l’homosexualité en fond de tous ses romans : Mis à part des ouvrages que l’on qualifierait aujourd’hui de gay-friendly, dont Moby Dick, on notera que Melville eut une relation sérieuse avec Richard Tobias Greene. Son amour pour Nathaniel Hawthorne ne fut pas réciproque."

    Finalement, certains des mots clefs de la littérature de cet auteur américain sont les fondements de la culture américaine puritaine véhiculée par les Pères Fondateurs "Pilgrims" (issue de l’interprétation littérale des textes bibliques). L’Amérique étant en quelque sorte le "nouvel israël" la "terre promise" des Protestants Calvinistes, d’où le messianisme véhiculé par leurs plus importants écrivains :
    - "Lutte entre Bien et Mal"
    - "Homme Nouveau"
    - "Droits de l’Homme"
    - "Leviathan métaphore d’un Etat hégémonique"
    - "Puritanisme"
    - "Homosexualité"
    On constate que cette culture américaine envahit la culture européenne tout en la défigurant tragiquement.

     

    Répondre à ce message

    • #526606
      Le Septembre 2013 à 13:49 par vincent
      Messianisme

      Sur le site dedefensa.org il y a un bon article sur le roman de melville "moby dick".
      Ce roman est une allégorie,qui déja mettait en garde l’amérique contre la folie des grandeurs.
      Le baleinier avec un équipage composé d’hommes venant de plusieurs nation représente l’amérique.
      le capitaine achab obsédé par sa vengeance (comme l’oligarchie par ses intérêts) entraine jusqu’au désastre son navire.

       
    • #526793
      Le Septembre 2013 à 16:56 par Antonin
      Messianisme

      @ viencent :

      Est ce que tu peux nous refiler le lien qui mène vers cet article ? Ca pourrait être interessant à lire.

      Salutations

       
    • #526841
      Le Septembre 2013 à 17:45 par A.D.
      Messianisme

      @Vincent
      Merci pour le lien, j’ai trouvé l’article qui en effet est très intéressant.
      Je me suis posé des questions sur le nom du Capitaine "ACHAB" et il est très intéressant de voir ce qui en est dit dans la Bible, selon wikipédia :
      "Achab, fils d’Omri, fut roi d’Israël entre 874 et 853 av. J.C. À la différence de nombreux rois d’Israël et de Juda, sa vie est très développée dans la Bible (plus de 6 chap. du Premier livre des Rois), sans doute à cause de ses démêlés avec le prophète Élie, qui a une grande importance dans la religion juive. La Bible le présente comme un roi impie. Selon l’usage de l’époque, son alliance avec la Phénicie lui fit épouser Jézabel, une princesse phénicienne, et elle l’amena à honorer son dieu, Baal, auquel il éleva un temple. Cette alliance et le culte qui en résultait l’opposèrent aux prophètes qu’il persécuta, notamment Élie.
      La Bible relate, entre autres, le sacrifice du Mont Carmel, où Élie affronta et massacra 450 prophètes de Baal, proches de Jézabel et envoyés par Achab ; et l’épisode de la vigne de Naboth, qu’Achab convoitait. Par de fausses accusations, Jézabel fit périr Naboth pour s’emparer de sa vigne, ce qui donna au prophète Élie l’occasion de condamner les époux royaux et d’annoncer leur mort.
      Roi impie, Achab en appela cependant au dieu d’Israël quand il fut assiégé dans Samarie par Ben-Hadad II, roi d’Aram-Damas, et en fut délivré. Il tailla alors plusieurs fois en pièces les armées de ce prince, et le fit prisonnier, mais il finit par le rétablir dans ses États, contre la volonté des prophètes qui récusaient toute politique d’alliance et de conciliation afin de mettre le royaume entièrement entre les mains de Dieu. Peu de temps après, la guerre s’étant rallumée entre les deux rois, Achab périt dans un combat, percé d’une flèche. Les chiens se désaltérèrent de son sang, comme Élie l’avait prédit.Ses fils Ochozias et Joram lui succédèrent.
      Il semble que les stèles de Mesha et de Tel Dan fassent référence à Achab, la première comme fils d’Omri, la seconde comme père de Joram.

      Les mises en gras sont de moi. Ce texte est très intéressant et il semble concerner l’Antéchrist / Dajjal. Car les adorateurs de "Baal" sont toujours parmi nous. (à méditer) car le choix de ce nom par l’auteur de Moby Dick n’est pas du tout hasardeux ! De plus, dans le Coran, celui qui incita les "fils d’Israêl à adorer le veau d’or fut le Samiri ! (Samarie ou vérut le roi Omri)

       
    • #526865
      Le Septembre 2013 à 18:11 par A.D.
      Messianisme

      @Vincent
      Deux fois merci pour le lien. Voici ce que j’y ai trouvé un autre symbolisme pour le Capitaine Achab :

      "Dans son très récent texte pour le site progressiste et dissident Truthdig.org qu’il dirige, Chris Hedges choisit Achab pour justifier sa parabole et Achab devient une sorte de personnage maudit, dévoré par sa psychologie toute entière concentrée dans son hybris et promis à un sort catastrophique, – et Achab est l’Amérique d’aujourd’hui, promise effectivement à un sort catastrophique. Il n’est plus question d’une trahison des Pères Fondateurs, comme chez nombre de dissidents, il n’est plus question de la soi-disant pureté originelle de l’Amérique à sa fondation de 1776-1788 qui aurait été viciée peut-être irrémédiablement par l’évolution du pays. Au contraire, Hedges voit symboliquement la malédiction qui frappe l’Amérique comme présente à l’origine même, avec le symbole du nom du navire d’Achab, Pequod, du nom d’une tribu d’Indiens massacrés par les puritains en 1638 (Pequod est aussi l’Amérique avec ses massacres, et le navire comporte 30 hommes d’équipage, qui est le nombre d’Etats de l’Union lorsque Melville écrit son livre)...
      Le destin catastrophique de l’Amérique d’aujourd’hui tracé dès l’origine de l’origine, dans une psychologie qui porte en elle une tare indélébile, elle-même porteuse d’un sentiment d’autodestruction qui concerne la modernité elle-même (le Système n’est pas loin). Aujourd’hui, écrit Hedges, « comme Achab, nous rationalisons la folie » (notre folie...)."

      Tout simplement Éloquent !...
      Cela rejoint ce qui est dit dans le livre de Sheikh Imran Hossein "Jérusalem dans le Coran" quand il parle de l’effondrement de l’amérique et du transfert de sa puissance vers Jérusalem. (Pax Américana —> Pax Judaïca).

       
  • #526503
    Le 14 septembre 2013 à 12:29 par katapugon
    Messianisme

    Il n’y a jamais existé d’impérialisme sans ce genre de discours. Il est d’une banalité Melville. On peut pas dire qu’il se soit fait violence intellectuellement ... c’est à pleurer .

     

    Répondre à ce message

  • #527220
    Le 15 septembre 2013 à 01:14 par youp
    Messianisme

    Les « États-Uniens » ... ? Les habitants des États-Unis du Mexique, c’est ça ? Drole de néo-gentilé ... On sent tout de suite qu’il y a de l’imagination, quand même.

     

    Répondre à ce message

  • #527902
    Le 15 septembre 2013 à 20:35 par issa
    Messianisme

    Quelle mégalomanie alors que les pionniers n’arrivent pas à la cheville des INDIENS dont les mœurs étaient basés sur le respect de la NATURE et non sur son exploitation sauvage. Les vrais Américains sont avant tous les INDIENS.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents